Ces dernières années, l’isolation des maisons individuelles a fait énormément de progrès.
Nous vivons dans des maisons de plus en plus étanches à l’air de façon à minimiser les déperditions thermiques aussi bien en été qu’en hiver.
Aussi, pour évacuer les odeurs et polluants, réduire l’humidité de certaines pièces et apporter la quantité réglementaire d’oxygène, la ventilation se situe à la croisée de deux challenges : améliorer la qualité d’air intérieur tout en limitant la consommation et les déperditions thermiques.
C’est la plus simple des VMC. Ce système est pratiquement sans entretien (si ce n’est un nétoyage périodique des bouches d’aspiration situées dans la salle de bain, les WC et la cuisine). Ce système fonctionne grâce à l’hygrométrie (le taux d’humidité dans l’air).
Des entrées d’air hygroréglables garantissent une variation automatique des débits d’air neuf en fonction de l’occupation et de l’activité dans les pièces de vie (un capteur sensible à l’humidité modifie la section de passage : au plus il y a de l’humidité, au plus les bouches de ventilation s’ouvrent.
Deux technologies de VMC hygroréglable sont disponibles sur le marché :
avec un chauffage traditionnel : une VMC hygro de type A avec bouches hygroréglables et entrées d’air autoréglables. Avec le type A, on fait varier les bouches d’entrées dans la salle de bain, la cuisine, mais les entrées d’air dans les chambres et le séjour restent fixes.
Avec un chauffage électrique une VMC hygro de type B avec bouches et entrées d’air hygroréglables. Le débit d’air est réparti selon les pièces en fonction des besoins fluctuants (modulation des débits et maîtrise énergétique). Avec le type B, on fait varier le débit en tenant compte de l’humidité de l’entrée d’air, mais aussi de l’extraction d’air des pièces.
Le double flux apporte une amélioration du confort grâce à un contrôle rigoureux des débits et une introduction d’air neuf réchauffé en hiver, conjugué à une meilleure isolation phonique par rapport au milieu extérieur.
Un peu plus complexe qu’une VMC hygroréglable, le double flux fait passer l’air extérieur par un échangeur de chaleur avant de le faire pénétrer dans la maison.
L’air entrant est ainsi réchauffé (par l’air sortant) avant d’être distribué dans chaque pièce avec un réseau de gaine. L’air vicié (extrait) et l’air neuf sont contrôlés par deux ventilateurs.
Avantages : le fait de récupérer les calories de l’air extrait en hiver permet d’atteindre un taux de récupération énergétique de 60 à 70% des déperditions dues au renouvellement d’air. Soit une économie de 15% par rapport à un simple flux classique et 8% par rapport à une VMX hygroréglable. Ce système va au-delà des performances exigées par la RT2005.
Le filtre : un bon moyen de lutter contre la pollution venant de l’extérieur :
En effet, afin de protéger l’échangeur de chaleur contre les poussières et autres polène, le système double flux est équipé de filtre à air (efficacité G4 et à venir F5). Ces filtres joueront également le rôle de « limiteur » de poussière rentrant dans l’habitat.
Ce système de ventilation propose un traitement de l’air entrant et une récupération des calories avec gain d’énergie, pour un confort thermique été comme hiver et une bonne qualité de l’air. Dans le caisson centralisé qui sert d’échangeur, on ajoute un groupe thermodynamique qui fait du froid et du chaud.
Avantage : un confort thermique toute l’année conjugué à une bonne qualité d’air intérieur. La récupération des calories dans la maison permet de baisser la facture de chauffage. Ce système va au-delà des exigences RT2005.
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