Vous souahitez équiper votre maison d'une solution écologique et économique en terme de production de chaleur, me puit canadien. Choisirmonconstructeur.com vous présente les avantages liés à ce procédé, mais également les règles a respecter en terme d'achat et d'installation, pour que cette solution soit efficace. Il faudra en outre ouvrir la discussion avec votre constructeur de maison individuelle pour avoir son avis et connaître sa connaissance sur le sujet.
Les systèmes de climatisation sont souvent assez coûteux, alors qu’ils demeurent indispensables à toute habitation. L’une des alternatives en termes de coût, qualité, et innovation, est de recourir à des dispositifs plus naturels.
Le puits canadien, également appelé puits provençal, en fait partie. C’est un système géothermique de surface basé sur l’utilisation de la température du sol.
Le puits canadien tire profit d’un phénomène physique bien connu : l’inertie thermique.
Ce phénomène stipule que lorsqu’un objet est exposé à une certaine température, il se rapprochera progressivement de celle-ci, tout en opposant une certaine résistance. Une voiture ne passe pas de 0 à 100km/h en l’espace d’une fraction de seconde, et il en est de même pour toutes les fluctuations thermiques.
Plus on creuse dans le sol, plus la température s’équilibre autour de 10°. Partant de ce fait, et du principe énoncé ci-dessus, la température du sol est naturellement plus "stable" que la température extérieure. Elle se situe donc chaque fois à mi-chemin entre la température extérieure et 10°, grâce à ce phénomène d’inertie. Ainsi, à une profondeur de 2m, la température en hiver est de 5°, contre 15° en moyenne en été : ce qui est une température bien plus adéquate à exploiter que l’air extérieur.
Pourtant, c’est cet air extérieur que l’on utilise le plus communément pour tout système géothermique.
L’idée est de capter l’air à l’extérieur, puis de le laisser circuler dans le sol, à la profondeur indiquée précédemment. De cette façon, celui-ci s’imprégnera peu à peu des températures ambiantes.
Ainsi, l’utilisation de cet air sera bien plus productive car déjà bien plus proche des températures convoitées. En effet, à titre d’exemple, il est plus facile, plus rentable et plus rapide de réchauffer l’air de 5° à 20° en hiver, que si l’on utilisait l’air extérieur (souvent inférieure à 0°). L’air emmagasiné à l’extérieur est donc véhiculé à travers des canalisations souterraines, puis préchauffé par un dispositif avant l’entrée dans l’habitation.
Quelques précautions sont à prendre en compte dans l’élaboration d’un tel système. Il est crucial de concevoir le plan d’acheminement des tuyaux de façon à ce qu’ils constituent le pourtour de l’habitation, afin d’éviter toute altération due à la température interne de la maison.
D’autre part, les matériaux utilisés pour ces canalisations sont importants : ils doivent permettre une étanchéité constante et une bonne conduction thermique. Les plus couramment utilisés sont le PVC, le Polyéthylène et le Polypropylène, qui donnent de très bons résultats.
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