Comment construire sur un terrain en pente et faire le terrassement...choisirmonconstructeur.com vous présente différents exemple de réalisations et d'aménagement.
Différentes techniques sont proposées par les constructeurs essentiellement en fonction du degré de la pente de votre terrain.
Quelle que soit la solution choisie, c'est à la maison de s'adapter au terrain et pas le contraire..et celà pour éviter trop de mouvements de sol qui pourraient avoir des conséquences importantes dans l'avenir.
Voici les différentes solutions qui s'offrent à vous pour construire sur un terrain en pente :
en utilisant 50% de remblai et 50% de déblai
créer un terrain plat suite grâce à un terrassement
Ici la pente du terrain est très forte : c'est la solution de surplombs qui a été choisie. La maison est réalisée sur plusieurs niveaux en cascade, avec création d’une grande terrasse qui permet de profiter d'un espace plat pour aménager par exemple un salon de jardin.
Ce terrain légèrement en contre-pente du versant ne présente pas d’intérêt en partie basse en raison de son orientation. La solution retenue a été d’organiser la maison en demi- niveaux sur le terrain naturel. L’entrée se fait en partie basse, le volume sur pilotis libère un espace utilisé pour garer les voitures.
Ici, sur un terrain naturel à forte pente une construction en cascade. L’accès de la maison se fait sur la partie basse mais un accès de plain pied a été prévu pour tous les niveaux.
Ici une maison complétement encastrée dans son terrain. Les espaces enterrés à l'arrière de la maison sont utilisés comme pièces techniques telles que buanderie, chaufferie...De grandes ouvertures sont réalisées à l'avant pour bénéficier d'un maximum de luminosité et de chaleur naturelle. Cette maison s'intégre parfaitement dans son environnement.
Enfin le choix d'une construction perpendiculaire à la pente dont les ouvertures sont traversantes. Le toit terrasse a été végétalisé pour augmenter l'intégration de la maison dans le paysage
Le mur de soutènement est un mur vertical qui permet de contenir des terres sur une surface réduite.
On trouve des murs de soutènement en pierres sèches, en moellons, en pierres de taille, en briques, en béton armé, en gabion, etc...
Un mur de soutènement (retenue de terre) doit être suffisamment solide pour résister à la pression et poussée des terres. C’est pourquoi suivant la hauteur de terre à soutenir, il y a plusieurs possibilités de construction.
Ce genre d’ouvrage n’est pas à prendre à la légère car de nombreux cas de fissuration, voire d’éboulement sont très courants, car les murs n’ont pas été réalisés dans les règles de l’art.
Quelque soit la solution technique que vous choisirez pour retenir vos terres et aménager votre terrain en pente, il est impératif que vous ayez les pièces suivantes :
(ou du constructeur) décrivant précisément l’ouvrage : hauteur du mur, longueur, type de fondation, pose d’un drain, etc…
sans elle, il vous sera impossible de vous retourner contre quiconque si votre ouvrage cède sous la pression de l’eau et de la terre (et oui, ça arrive !)
du terrassier ou de l’artisan qui réalisera le chantier
si un béton armé doit sécher 21 jours pour acquérir 100% de sa résistance, ne remblayez pas au bout de 2 semaines !!!
demandez à votre artisan de s’appuyer sur un bureau d’étude indépendant (compter de 400 à 1500 euro le rapport) de façon à sécuriser le tout.
- En principe, jusqu’à 1,20m de retenue de terre, nous pouvons considérer qu’un mur en agglos creux peut être suffisant, à condition que celui-ci soit raidi par des agglos d’angle tous les 2,50m.
- De 1,20m à 2,30m un mur en agglos coffrants ou bloc à bancher, ferraillé et bétonné convenablement est en principe assez solide pour un mur de soutènement.
- Au-delà des 2,30m il faut faire une étude béton pour le ferraillage et la semelle, mais un mur banché est obligatoire pour ne pas voir le mur s’écrouler. Les semelles sont en général, décalées vers le côté de la terre à retenir Elles doivent être, ferraillées, larges mais pas obligatoirement épaisses. Toutefois comme des fondations, elles seront hors-gel et sur le bon sol.
Dans tous les cas, il faut placer tous les mètres environs des barbacanes, afin d’ évacuer l’eau stagnant derrière le mur.
Les enrochements sont une solution économique pour remplacer un mur de soutènement en béton ou un coûteux ouvrage de génie civil; ils sont construits au moyen de grosses pierres choisies en carrière et placées à l’aide de camions grappins ou de pelles mécaniques, selon les accès.
Cette méthode de soutènement est très utilisée pour maintenir les talus.
Ces "murs secs" constituent un élément "poids" capable de soutenir des masses importantes; n’étant pas maçonnés ils offrent une certaine flexibilité au tassement car avec le temps, les pierres se calent les unes sur les autres.
Il y a, bien entendu, la possibilité de les végétaliser afin qu’ils s’intègrent au mieux dans le paysage. Le choix de la pierre est également important.
Boîte parallélépipédique fabriquée à partir de panneaux électro soudés à mailles rectangulaires en fil acier revêtu de zinc et pré remplie à l’aide de pierres.
Une boucle de levage est pré installée pour permettre la manutention de la structure.
Composés de rondins de Mélèze fraisés, cette solution pourra être 100% végétalisée. Souvent en diamètre dix centimètres, le mur bois en Kit dégage un caractère naturel très marqué.
Le PLU (Plan local d’urbanisme) permet de structurer le développement d’une commune. C’est un document réglementaire qui règlemente le droit d’occupation des sols pour le futur.
Il sert de guide règlementaire à l’instruction des autorisations d’urbanisme (permis de construire, déclarations de travaux, autorisations de lotir, ...).
A l’intérieur du PLU se trouve des informations relatives aux mouvements de sol.
Il s’agit de la somme des hauteurs déblais + remblais. Par exemple si votre PLU vous donne droit à 1m de remblais + 1m de déblais le mouvement de sol maximum accepté sera de 2m.
Composition des talus et mouvement de sol :
D’une manière générale, les déblais-remblais seront réduits au strict minimum de manière à ce que les constructions soient réalisées de façon à s’intégrer harmonieusement à la pente naturel du terrain.
L’adaptation de la construction au terrain naturel avant travaux ne doit pas entrainer autour de la construction un déblai supérieur à 1m et un remblai supérieur à 1m.
De plus, la terre sera régalée en pente douce de façon à ce que le talus rejoigne le terrain naturel pour que dans les 4m de distance aux parcelle voisines, sa hauteur ne soit pas supérieur à 0.6m pour enfin aboutir en limite de parcelle au niveau du terrain naturel.
Les talus devront être plantés et végétalisés.
Un mur de soutènement intégré à l’architecture du bâti peut permettre une
meilleure adaptation au terrain naturel et un meilleur usage du sol et respecter ainsi l’esprit naturel des terrasses de la commune.
Certaines zones du PLU l’exige (terrain compliqué, en pente, inondable, etc...)
D’autres zones de PLU ne l’exige pas.
Compter 2000 euro pour une étude de sol pour la construction d’une maison individuelle.
73% des acquéreurs recherchent plutôt une maison
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