Parce que vous n'êtes pas un professionnel de la construction et parce que c'est le projet d'une vie et que vous souhaitez que tout se déroule le mieux possible, vous devez comprendre le langage que va utiliser votre constructeur de maisons individuelles et toutes les personnes qui vont travailler sur votre projet.
C'est pourquoi choisirmonconstructeur.com vous propose un lexique complet des termes utilisés dans la construction de maisons individuelles. Pour y voir plus clair et rester serein tout au long de la construction.
Lexique
A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
Jalousie |
Jambage |
Jambe de force |
Jambette |
Jeu |
Joint |
Jointoyer |
Joue |
Jouée |
Jour de souffrance |
Jumelle |
L
M
N
Nantissement |
Nappe phréatique |
Nef |
Neutre |
Nez de marche |
Nivellement |
Noeud |
Noquet |
Noue |
Novopan |
Nu |
Nuance |
Nue-propriété |
O
Oculus |
Oeil de boeuf |
Offre préalable de crédit |
Opus incertum |
Oriel |
Oscillant battant ou oscillo battant |
Outeau |
Ouvrant à la française |
Oxycoupage |
Oxydation |
P
Q
Quart de rond |
Quartier |
Queue |
R
S
T
U
UPEC |
Usufruit |
V
X
Xylophage |
Classement fenêtres et baies vitréesLe classement A.E.V. exprime un niveau de qualité des fenêtres.
Système de classement des serrures de sécurité et des fermetures en fonction de leur résistance aux effractions selon trois niveaux.
Graphique permettant de trouver, sans avoir à effectuer un calcul, une valeur numérique résultant de plusieurs données.
Châssis de fenêtre s'ouvrant horizontalement.
En matière successorale, part sur laquelle les héritiers ou légataires ne paient pas de droits de succession.
1. Supprimer une partie saillante d'un ouvrage. 2. Remplacer une arête vive par un pan coupé ou chanfrein, sur un ouvrage de bois ou de pierre. 3. Démolir un mur, une cloison, etc. 4. Angle abattu : angle dont l'arête a été chanfreinée.
Un abergement est un ensemble de tôles façonnées et souvent soudées, mises en oeuvre par le couvreur-zingueur. Réalisation et résultat d'un raccordement d'étanchéité à la périphérie d'une souche de cheminée, au droit de sa jonction avec la couverture.
Architecte des Bâtiments de France
1. Extrémité façonnée d'une pièce de bois. 2. Face extrême d'un tenon, d'une mortaise ou d'un embrèvement travaillant en butée dans un assemblage oblique.
Action d'abouter. En lamellé-collé, l'aboutage des lamelles est réalisé par des entures multiples. Syn. Aboutement.
Mettre deux pièces de bois bout à bout en les réunissant par un assemblage. Les aboutés, ou bois aboutés, désignent de façon générale les demi-produits tels que tasseaux, lattes, lambris, profilés, moulures, etc. constitués d'éléments collés bout à bout par des liaisons d'allongement (entures) en dents de scie, avant leur usinage ou leur moulurage.
Chemin permettant aux engins d'accéder au chantier.
Se dit lorsque deux éléments sont juxtaposés
Assemblage d'éléments établis côte à côte, se consolidant mutuellement : par ex., deux poutres boulonnées côte à côte. État de ce qui est accolé.
Sigle certifiant les isolants thermiques en fonction de leur emploi.
Ce type d''acquisition porte non pas sur un logement déjà réalisé mais sur un bien soit en cours de construction soit à construire. Il peut s''agir aussi bien d''un appartement que d''une maison individuelle. La formule la plus connue du grand public est la vente en l''état futur d''achèvement (VEFA).
Alliage métallique de fer et de carbone (ce dernier pour moins de 2%). Les aciers utilisés généralement en construction métallique sont dits "aciers de construction d'usage général" et répondent à la norme NF A 35-501. Leurs compositions chimiques garanties et leurs caractéristiques mécaniques sont fixées par cette même norme. Ils existent en 9 nuances et 4 qualités au maximum dans chaque nuance.
C''est un versement qui viendra en déduction du prix final. Souvent confondu avec les arrhes, le versement d'un acompte, vous engage définitivement à acheter l''article ou le service et, bien sûr, à en payer le prix complet. De son côté, le professionnel s'engage aussi définitivement à vous livrer l'article ou à effectuer la prestation commandée.
Label de certification thermique et phonique.
Autrefois, petit socle supportant des vases, des statues ou des ornements en corniche. - Dans une balustrade, large potelet ou court muret en maçonnerie interrompant par endroits la série de balustres. - Rebord périphérique place au dernier niveau d'un bâtiment, au-dessus de la terrasse ou du point bas de la toiture, réalisé en maçonnerie, en béton armé ou par prolongement du bardage métallique.
Nte notarié
Cet acte est établi par un notaire, à la demande des intéressés, pour lui donner une force probante supérieure à l'acte authentique.
Écrit établi et signé de façon manuscrite par des particuliers, sans intervention d''un officier ministériel. La plupart des actes de la vie courante sont valablement passés sous cette forme et engagent leurs signataires : contrat de location, de vente de biens de consommation, de prêt, reconnaissance de dette et, d''une façon plus générale, tous les actes pour lesquels la loi n'exige pas un acte authentique.
L'analyse du cycle de vie (aussi appelée « écobilan ») se base sur la notion de développement durable en fournissant un moyen efficace et systématique pour évaluer les impacts environnementaux d'un produit, d'un service ou d'un procédé. Le bilan carbone contribue à matérialiser cette notion de cycle de vie.
Positionnement efficace des fondations sur le Bon Sol ou d'un niveau de plancher à une cote impérative.
Canalisations permettant le branchement au réseau public de distribution d'eau potable
En charpente, mode d'assemblage de deux pièces de bois accolées, à dents et entailles triangulaires formant tenons et mortaises.
Force s'opposant au déplacement par glissement de deux pièces l'une par rapport à l'autre. L'adhérence peut être obtenue par divers procédés : boulons à haute résistance, collage, phénomènes de prise du ciment sur l'acier, etc. Le coefficient d'adhérence est celui de frottement au repos (par oppositions au coefficient de glissement, dit encore de frottement en mouvement).
Produit incorporé en faible dose dans les bétons, les mortiers ou les coulis pour modifier l'une de leurs propriétés.
Pgrave; même de travailler (pour les scies).
- 1. Mettre dans un même plan (au rabot, au racloir etc.) les faces de diverses pièces constituant un assemblage. - 2. Être dans le même plan qu'une surface voisine.
Assembler par rainure et languette ou par tenon et mortaise les extrémités des lames d'un panneau ou d'un parquet dans une emboîture.
Le terme désigne tout professionnel qui opère dans le domaine immobilier, soit pour réaliser des transactions (achat, vente, location) soit pour gérer des immeubles (gérance, syndic de copropriété). La profession est réglementée. Pour pouvoir exercer, l''agent immobilier doit être titulaire d''une autorisation administrative et justifier d''une capacité professionnelle, d''une garantie financière et d''une assurance.
Matériau constitué de fibres ou de particules de bois pressées et collées. Voir Panneau de particules.
Agios et intérêts sont synonymes, mais le terme d'agios est fréquemment utilisé pour désigner spécialement les frais qu''un client doit acquitter pour bénéficier d''un découvert consenti par la banque lorsque son compte est débiteur. Ils sont négociables et sont moins élevés en cas de découvert autorisé.
Organes d'assemblage qui peut dans certains cas, remplacer une pointe.
Elements minéraux entrant dans la composition des bétons ou des mortiers (sable, gravillons, cailloux)
Chacune des deux branches d'une cornière ou d'une équerre. Dans une poutrelle, partie latérale de la section qui est perpendiculaire à l'âme (c'est la semelle d'une poutrelle non reconstituée).
désigne l'air neuf, en provenance de l'extérieur, destiné à renouveler l'air vicié à l'intérieur du bâtiment.
1. Planche longue de bois avivé ordinaire d'environ 4cm d'épaisseur, dont ont faisait autrefois, des cloisons enduites de plâtre sur les deux faces. 2. Panneau mobile qui double un châssis de baie.
Petite planche mince employée comme matériau de couverture. Syn. bardeau.
Élément, droit ou courbe, tel que lien, fiche ou contrefiche assurant la rigidité d'un angle formé par deux pièces de bois.
1. Planche étroite assemblée contre une autre planche pour en augmenter la largeur. 2. Rive ou cadre en bois dur servant à protéger un panneau de bois tendre ou de particules.
Partie centrale d'un profilé métallique, d'une poutre, reliant les deux ailes (ou les semelles), dans un plan généralement perpendiculaire à ces dernières.
1. Situation de divers objets dans un même plan ou sur une même ligne droite. 2. Alignement d'une coupe : tracé du plan d'intersection d'un élément de charpente avec un autre, sur chacune des faces de cet élément. 3. Limite entre le domaine public et le domaine privé.
Partie située sous une fenêtre. L'allège a la même largeur que la baie, ou la largeur de plusieurs baies juxtaposées, séparées par des meneaux. Autrefois, l'allège était moins épaisse que le mur. Hauteur des allèges de baies : le Code de la Construction stipule que les fenêtres autres que celles ouvrant sur des balcons, terrasses ou galeries et dont les parties basses se trouvent à moins de 0,90 m du plancher doivent, si elles sont au-dessus du rez-de-chaussée, être pourvues d'une barre d'appui et d'un élément de protection s'élevant au moins jusqu'à un mètre du plancher fini.
Diminuer en tous sens l'épaisseur d'une pièce de bois ou de métal.
- 1. renfort de bois placé entre deux moises, quand l'une de ces moises ou les deux comporte un joint. - 2. Âme d'une poutre : portion médiane d'une partie pleine ou évidée opposée aux membrures extrêmes. L'âme d'un panneau de contreplaqué est le feuillet
Petite planche mince employée comme matériau de couverture. Syn. bardeau.
Produit de traitement du bois (surtout le bois de Pins) contre l'apparition du bleuissement inesthétique.
Qualifie tout produit dont l'action détruit ou empêche la prolifération des micro-végétaux (algues, lichens, moisissures et champignons parasites) en particulier sur les toitures et sur les murs. Syn. Algicide, antifungique, antimousse, fongicide, myocide.
Terme utilisé à tort pour qualifier les ouvrages dont la conception tient compte des risques éventuels de secousses sismiques ; le terme à utiliser est parasismique.
Qui limite ou évite la transmission des vibrations aux structures voisines.
On dit qu'une pièce de bois est d'aplomb lorsque son axe suit la direction du fil à plomb. Une surface est à l'aplomb d'une autre lorsqu'elles sont toutes deux dans un même plan vertical.
Mode d'organisation des divers éléments entre eux lors de la construction d'un mur en pierre ou en brique.
En charpente, choisir les pièces de bois, tracer et repérer leurs assemblages.
- 1. Petite construction adossée à un bâtiment plus grand et dont la toiture a une seule pente. - 2. Comble en appentis : comble n'ayant qu'un seul versant.
Luminaire fixé au mur (à la différence du plafonnier).
S base d'une maçonnerie a pour fonction de créer une coupure étanche quand il existe des risques de remontée d'humidité par capillarité provenant du terrain. Il s'agit d'interrompre l'ascension d'humidité par une arase horizontale étanche incluse dans le mur.
Face d'un assemblage, généralement perpendiculaire à l'axe d'un tenon et formant épaulement à la naissance de celui-ci. Au sens large, action de raccourcir une pièce de bois pour lui donner la longueur exacte qui convient.
Elément rampant support des pannes, il fait partie de la ferme qui structure la charpente d'une toiture.
Élément de structure de forme courbe, plus ou moins prononcée. " En charpente on utilise le plus souvent des arcs à 2 ou 3 articulations, ou encore des arcs sous-tendus".
Ouvrage en bois, en fer ou en maçonnerie, définitif ou provisoire, servant à contenir le poussée des murs et des voûtes.
Craie rouge délayée dans l'eau dont les couvreurs se servent pour ligner la position des liteaux ou des ardoises sur les chevrons. Les charpentiers s'en servent parfois pour ligner les pièces de bois.
Partie inférieure et principale de l'entablement. Poutre maîtresse d'un portique à plusieurs poteaux et à plusieurs travées et n'ayant aucun lien de contreventement.
Matériau naturel constitué de schiste et destiné à la couverture de la maison.
Matériau en fibro-ciment destiné à la couverture de la maison . Produit plus économique que l'ardoise naturelle mais ne présentant pas la même esthétique. Qui doit faire l'objet d'un Avis Technique (ATEC)
Matériau employé comme revêtement en couverture d'un bâtiment posé par crochets sur liteaux. Feuilles de schiste minces et légères employées en couverture. Utilisables pour des toits dont la pente peut varier de 20% à la verticale.
Intersection de deux faces d'une pièce de bois. " On dit d'une pièce de charpente qu'elle est avivée ou à vives arêtes lorsque, après son débit, aucune de ses arêtes ne présente pas la moindre trace de flache ".
Pièce de charpente droite ou courbe placée à la rencontre de deux versants d'un comble lorsque ceux-ci forment entre eux un angle saillant. L'arêtier reçoit les pannes et les empannons et peut être délardé ou recevoir un chevron d'arêtier délardé.
Tuile qui recouvre l'arête ou les arêtes du toit.
Roche tendre rayable à l'ongle de couleur variée. L'eau la rend plastique et imperméable. A la cuisson elle durcit (fabrication des briques,... ).
Structures en acier incorporées au béton permettant de donner aux ouvrages en béton armé leur résistance aux efforts de flexion et de traction.
Se dit d'un assemblage dans lequel le tenon et la mortaise vont en s'élargissant en forme de queue d'hirondelle. Voir Assemblage.
- 1. Action d'enlever avec effort. - 2. Résistance à l'arrachement : valeur de l'effort de traction qui sollicite un organe d'assemblage et tend à l'extraire de son logement.
Endroit où se terminent une moulure, un chanfrein ou une feuillure qui ne se profile que sur une longueur déterminée d'une pièce de bois.
Fixé au mur, il maintient le volet ouvert contre la façade .
Versement effectué par l''acheteur pour réserver un bien ou un service auprès d''un professionnel. L''un et l''autre conservent alors le droit de se dégager : le premier perdra la somme versée ; le second devra lui rembourser le double de la somme reçue.
- 1. Ensemble de procédés, de méthodes ou de règles employées dans l'exercice d'un métier. - 2. Art du trait : ensemble des connaissances se rapportant au trait de charpentier.
Système d'assemblage permettant le mouvement d'une pièce par rapport à une autre.
Dans une installation d'aspirateur centralisé, le groupe d'aspiration et sa filtration sont placés dans un local annexe, le garage, la cave, le grenier ou un placard. Ils sont reliés, par un réseau de gaines, à des bouches d'aspiration, distribuées un peu partout dans la maison. Ces bouches ressemblent à des prises électriques. Pour passer l'aspirateur, il suffit de brancher le flexible dans la prise et d'appuyer sur la gâchette. Lorsque vous avez fini, débranchez le flexible et passez à la prise suivante.
Réseau de collecte et d'évacuation des eaux vannes, eaux usées et eaux pluviales.
Dispositif constructif permettant de relier entre elles les différentes barres ou plaques d'une pièce élémentaire d'un sous-ensemble, d'une ossature. Les assemblages font surtout appel aux boulons (hr, ordinaires ou mécaniques), aux rivets, aux rivelons et à la soudure.
Joindre, emboîter, enchâsser plusieurs pièces de bois de façon à ne former qu'un tout, un assemblage.
Anneau, crampon, goujon annulaire etc. employé comme moyen d'assemblage ou comme renfort d'assemblages boulonnés.
C'aune de Paris, remplacée par le mètre, avait 3 pieds, 7 pouces, 8 lignes ; environ 1 mètre et 194 millimètres.
Appareil industriel dans lequel on place des bois pour les imprégner d'un produit de traitement, grâce à la pression et la température que l'on peut y créer.
Se dit d'une structure assurant sa propre stabilité sans être reliée à d'autres ouvrages .
Se dit d'un élément suffisamment par lui-même pour résister aux efforts transversaux, généralement dus au vent : " un pan de bois peut être autostable dans son plan sans l'être dans le plan qui lui est perpendiculaire ".
Petit toit à un seul rampant (inclinaison d'un seul tenant), que l'on trouve souvent au-dessus des portes.
Percement d'un trou de diamètre inférieur ou égal à celui de la pièce (pointe, tire-fond, vis, cheville ou broche) devant s'y loger de manière à faciliter sa mise en place.
Dans le cadre d''un achat immobilier l''avant-contrat peut se présenter sous la forme d''une promesse ou d''un compromis de vente, d''un contrat de réservation. Il peut être fait par acte sous seing privé ou par acte authentique. Il engage les parties.
Dans les constructions à pan de bois, poutre placée de niveau à l'extrémité des solives, et recevant la partie de façade se trouvant en encorbellement.
Ensemble des parties d'un toit qui sont en saillie, en surplomb par rapport au nu de la façade.
Document écrit établi pour modifier ou compléter les clauses initiales du contrat. L'avenant doit être accepté par les deux parties
Syn. Bois déligné, Bois alignés parallèles. Pièce dont les arêtes sont vives et exemptes de flache. Sous cette appellation, il convient de classer, en scierie et à l'exclusion des plots : bastings, chevrons, feuillets, frises, lambourdes, madriers, planches, poutres.
Donner de la voie à une scie. Il faut obtenir par soins et qualité de l'acier, la constance de l'avoyage; surtout pour les machines et les scies à ruban. Avoyer en alternant les dents, l'une à droite l'autre à gauche, le trait sera plus large que le corps de la lame.
1. Ligne fictive autour de laquelle tourne un solide. 2. Pièce de bois ou de fer passant par le centre d'un corps et permettant sa rotation sur lui-même. 3. Axe de symétrie: Ligne ou plan fictif qui coupe une surface ou un volume en deux parties éga
Dégrossir une pièce de bois à la hache ou à l'herminette pour la dégrossir.
Dans le cas d'un assainissement autonome, la sortie des eaux ménagères ce bac retient dans un panier les graisses qui risqueraient de colmater les drains d'épandage.
Ouvrage positionné après la fosse sceptique. Il permet de retenir par siphonage, les matériaux qui pourraient colmater le réseaux d'épandage.
Barre de bois fermant par dedans une porte ou une fenêtre. La bâcle est assujettie par des montants fixes, gauche et droite.
Eléments métalliques en acier, bacs autoporteurs utilisés en couverture sur charpentes ou en supports d'étanchéité.
sorte de plafonds légers fait de lattes et de plâtre.
1. Membre de moulure de forme circulaire. 2. Moulure de profils divers, rapportée sur un ouvrage pour l'ornementer et servir à dissimuler les joints qu'elles recouvrent : " les types les plus courant de profils de baguettes sont le champlat, le quart-
Ouverture dans un mur fermée par une fenêtre. La baie est dite libre lorsqu'elle ne reçoit pas de menuiserie .
Tracé permettant d'obtenir une diminution progressive de la largeur des marches d'un escalier tournant du coté du limon ou du jour, en conservant un girond constant sur la ligne de foulée afin d'éviter les dangers qui résulteraient d'un changement de pente subit.
Dalle accessible en saillie sur une façade et protégée par un garde corps.
Garde corps composé de balustres (éléments tournés en pierre ou en bois), disposé en périphérie de balcons et terrasses.
Petite colonne tournée, profilée, découpée ou sculptée qui entre dans la composition de certaines rampes.
un panneau de coffrage utilisé dans la construction des murs en béton.
Bande posée et recouverte d'un enduit de finition entre deux plaques de placoplâtre. Dans les angles, on utilisera de la bande dite armée.
Planche ou bande de contreplaqué, fixée à l'extrémité de la saillie des chevrons pour cacher ces derniers et former une ligne horizontale à la base du toit. Dans le cas d'un caisson sous saillie, le bandeau est rainé pour recevoir l'habillage ; par ailleurs il est recommander de pratiquer une moulure concave sur l'arête basse du bandeau pour former une goutte d'eau.
Percement dans un mur de soutènement permettant de limiter la pression de l'eau du sol retenu par le mur.
Dans l'assemblage de deux pièces de bois placées dans des dévers différents, la première pièce se poursuit tandis que la seconde vient se couper contre elle ; lorsque la section de la pièce coupée ne peut pas être absorbée en totalité par une seule face de la pièce qui la reçoit, la partie aiguë qui se poursuit contre l'autre face est appelée barbe.
Rde bois ou d'asphalte recouvrant toitures et murs exposés aux intempéries. Pose par tuilage.
Bloc cylindrique d'une serrure de porte extérieure.
- 1. Dans un système triangulé, pièce de bois située entre 2 noeuds d'assemblage : " la barre peut être tendue ou comprimée selon les efforts qui la sollicite ". - 2. Barre d'appui, pièce de bois ou de fer placée à hauteur d'appui entre les jambages d'une
Ensemble de barreaux, souvent métalliques, qui sert de protection anti-effraction des ouvertures vitrées.
Grosse pièce de bois de section rectangulaire utilisée pour la construction des charpente.
Assemblage des pièces de bois formant cadre, support ou ossature.
Comble à deux pentes se terminant par des pignons. Le mot s'applique surtout au comble de clocher. L'expression comble sur pignon est plus employée.
bâtiment considéré efficace au point de vue énergétique selon la réglementation thermique du bâtiment.
bâtiment intégrant un souci d'impact négligeable sur l'environnement, durant sa construction et après sa mise en service.
Tracer des lignes sur une épure ou sur des pièces de bois au moyen d'un cordeau enduit de poudre colorante.
Bande métallique disposée devant une menuiserie pour assurer l'étanchéité.
Bâtiment Basse Consommation: Label d'Etat qui définit un niveau de consommation C pour l'habitat, C ne doit pas excéder 50 kWh/m²/an. En savoir plus : consultez notre dossier complet BBC.
(Béquille)...Poignée allongée sur laquelle on appuie pour ouvrir une serrure.
Fer soudé sous une platine d'ancrage pour former une butée et reprendre les poussées.
Ouvrage disposé à protéger en tête les relevés d'étanchéité.
Dans une canalisation ou une conduite d'eau, choc provoqué par la brusque variation de pression résultant d'une fermeture rapide d'un robinet.
Le béton est composé d'agrégats, enrobés de ciment et d'eau. Ces agrégats sont très durs : gravier, sable, gravillons, ... On peut mélanger tous ces composants dans une bétonnière sur chantier ou faire transporter du béton industriel, frais, jusqu'au chantier. La résistance du béton à la compression est dépendante du volume du mélange des agrégats, du ciment utilisé, de la quantité d'eau, de la qualité de sa mise en oeuvre. Armé il est coulé sur une armature métallique.
Béton incorporant une armature en acier lui conférant sa résistance aux efforts de flexion et de traction.
Béton coulé dans un coffrage (une banche). En maison individuelle on utilise aussi du "parpaing à bancher" qui sont des parpaings sans fond, empilés les uns sur les autres, dans lesquels on place des aciers verticaux et horizontaux, et que l'on rempli ensuite de béton : on parle également de mur en stepocs (très utilisé dans la construction des piscines).
Béton non armé léger comportant de multiples petites bulles qui lui confèrent de bonnes qualités d'isolation thermique.
Béton faiblement dosé en ciment. Généralement employé pour constituer une assise propre sous une fondation.
A la règle, ou à la taloche, il a été rendu lisse en surface.
Béton armé dont les armatures sont mises en tension avant coulage. Le béton est mis en compression par les tiges d'acier.
Béton résistant à la chaleur dont le liant est en général du ciment alumineux et l'agrégat des débris de briques.
La biomasse est un terme qui en écologie désigne la masse totale d'organismes vivants dans un biotope donné à un moment donné, elle peut être estimée par unité de surface s'il s'agit d'un milieu terrestre ou bien par unité de volume s'il s'agit d'un milieu aquatique. Dans le domaine de l'énergie, le terme de biomasse regroupe l'ensemble des matières organiques pouvant devenir des sources d'énergie. Ces matières organiques qui proviennent des plantes sont une forme de stockage de l'énergie solaire, captée et utilisée par les plantes grâce à la chlorophylle. ...
Ensemble préfabriqué comprenant la porte, le bâti dormant et ses pattes de scellement.
Calage ou remplissage constitué de pierres, moellons et mortier en vrac.Utilisé en sous couche de matériaux plus nobles .
Pièce de bois moisée ou massive, de faible longueur et placée horizontalement au niveau de la sablière. Elle reçoit le pied de l'arbalétrier et le relie à la jambe de force.
Étrier métallique en forme de boite assurant l'assemblage de deux pièces.
Bois léger et peu résistant sous certaines formes d'emploi. Se dénombre en Europe : Aulne; Érable; Marronnier; Peuplier; Tremble; Tilleul; Bouleau. Bois brut : Bois conservant les traces du sciage, après avoir subit un façonnage quelconque.
Bois dont la section est définie par l'usage.
Dont les quatre faces d'équerre et planes ont une largeur d'au moins 15 cm, pour servir de poutres ou de poteaux.
Bois convenant pour la fabrication d'éléments de menuiserie et de charpente.
- 1. Bois coupé perpendiculaire au fil. - 2. Bois travaillant à la compression.
Planche provenant d'un arbre qui n'avait que les dimensions suffisantes pour la fournir. Ce bois offre une résistance plus grande qu'un bois de sciage car les fibres n'ont pas été coupées.
Destinés à être fendus à la hache (ou coutre), autrefois sous forme de merrains.
Bois brut de sciage sur ses quatre faces, sans aubier, et dont les faces ou les rives peuvent ne pas être parallèles deux à deux.
Bois amélioré dont la densité est supérieure à 1.
Bois de placage en longues feuilles obtenues par déroulage, coupe tangentielle des billes soumises à une rotation axiale.
Bois à grain fin recherché pour l'ébénisterie et la sculpture. Bois flache : bois mal équarri, dont les arêtes ne sont pas vives.
Bois déjeté ou vrillé après son équarrissage.
Bois non équarri, en rondins ou tronçons de billes.
Chêne, Châtaignier, Ormes, Frênes, etc. qui sur une section transversale, laissent distinguer une zone ponctuée de fins orifices, les pores et les vaisseaux.
Buis, Charme, Hêtre, bois de fruitiers, dont la localisation des pores, des vaisseaux (zone poreuse) n'est pas visible. Bois lamellé : V. le mot Lamellé.
Élément ou panneau de bois obtenu par l'agglomération de particules de bois.
1. Action de mettre en place le soutènement d'un ouvrage. 2. Consolidation de galerie par des étais.
Eléments préfabriqués permettant le montage, par emboîtement, de conduits de cheminée ou de ventilation.
qualifie une pièce de charpente, poutre ou solive dont une seule extrémité est scellée ou en appui contre un mur, l'autre étant assemblée à une pièce d'enchevêtrure.
Le bornage, qui est réalisé par un géomètre expert, consiste à délimiter un terrain par la pose de bornes. La nouvelle loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain) impose certaines règles en matière de bornage... A savoir que tout terrain destiné à la construction d'une maison individuelle issu d'un lotissement, d'une division dans une Zone d'aménagement concerté (Zac) ou d'un remembrement effectué par une association foncière urbain doit obligatoirement être borné. En d'autres termes, si vous achetez une parcelle en lotissement, le bornage est déjà établi... Quant aux autres types de terrains (isolé, en diffus), la promesse de vente doit obligatoirement indiquer si le descriptif de la parcelle résulte d'un bornage ou pas. Par conséquent, quel que soit le type de terrain acheté, vous saurez si le bornage a été effectué ou si vous devez le faire vous-même.
Rouleau possédant des aspérités ou des dessins que l'on passe sur une surface en ciment ou en mortier frais.
Qualifie une pièce de bois dont le chant est bombé.
Organe métallique d'assemblage composé d'une vis et parfois d'un écrou, accompagnés le plus souvent d'une rondelle.
Lement en bois rond de 20 cm de diamètre, utilisé dans les travaux d'étaiement, de reprise en sous-oeuvre ou de blindage de fouille.
L'avantage réside dans leur longévité car elles ne rouillent pas et dans leur absence de dépôt calcaire (dans les tuyaux d'eau chaude).
Bord de la chaussé ou éléments industrialisé concave servant à la réception des eaux (ex.: caniveau de bas de rampe, sous-sol).
Se dit d'un système de construction appliqué à des poutres comportant au moins deux travées, et caractérisé par le fait que les joints sont disposés dans les travées au lieu d'être placés sur les appuis (ce qui permet aux éléments de franchir des portées plus importantes).
Me; par la banque lorsque l''emprunteur a une capacité de remboursement fragile. Le tiers qui y consent s''engage alors à payer à la place de celui qu''il garantit si celui-ci ne pouvait pas le faire. C''est donc un acte lourd de conséquences. Pour s''assurer que celui qui se porte caution mesure la portée de son engagement, la loi exige qu''il recopie à la main le montant en chiffres et en lettres de la somme qu''il cautionne.
Espace laissé libre derrière le parement extérieur d'un bâtiment.
Certification garantissant la qualité de fabrication du double vitrage et sa capacité isolante.
Longue bande de bois carré ou méplate, et flexible, servant à tracer les lignes courbes et, en particulier, les débillardement des limons d'escalier.
Document administratif devant être demandé avant toute mutation de terrain au maire de la commune concernée . Il indique notamment si le terrain peut être affecté à la construction, les limitations éventuelles au droit de propriété, et l'état de desserte des lieux par les réseaux publics.
Certificat attestant officiellement que les travaux sont conformes au permis de construire, délivré par le maire dans les trois mois qui suivent l'envoi en recommandé par le propriétaire de la maison de la Déclaration d'Achèvement des Travaux (DAT).
Chauffe Eau Solaire Individuel.
Ceinture en métal ou en béton reliant les murs porteurs et évitant leur écartement.
Elément de liaison en béton armé horizontal, continu et fermé qui ceinture les façades à chaque étage, au niveau des planchers ainsi qu'au couronnement des murs et les relie au droit de chaque refend.
Lorsque les murs sont porteurs et lorsque les planchers sont en béton armé ou précontraint, des éléments de liaison sont réalisés avec des blocs spéciaux dans les angles des maçonneries.
1. Bâti en bois supportant une machine pour la surélever. 2. Assemblage de poutres disposées en carré, et servant de base à la charpente d'un clocher. - 3. Ossature légère fixée en saillie sous les chevrons, pour en supporter l'habillage.
Encadrement posé en applique, généralement mouluré, pour porte et fenêtre. Prend le nom de bâti dormant lorsqu'il est scellé, destiné à une porte ou croisée.
Dans la charpente d'un comble, espace compris entre le dessous des chevrons et le dessus des arbalétriers, et dans lequel se logent les pannes (les pannes sont dites " hors oeuvre"). Il arrive cependant que les arbalétriers soient situés dans la chambrée des pannes (les pannes sont alors dites "en oeuvre").
Moulure étroite et aux angles arrondis. Baguette plate utilisée en menuiserie à des fins décoratives.
Surface oblique et plane formée par l'arête abattue d'une pièce de bois. Un chanfrein et dit continu lorsqu'il se poursuit jusqu'aux extrémités de cette pièce, et arrêté ou suspendu lorsqu'il est interrompu, une ou plusieurs fois, au droit des assemblages.
1. Littéralement : latte placée de chant. 2. Tasseau triangulaire ou trapézoïdal, cloué, par exemple, à l'extrémité des chevrons pour soutenir le premier rang de tuiles.
Coté le plus étroit d'une pièce équarrie. De chant ou sur chant : sur la plus petite face, dans le sens de la longueur.
Pièce de bois qui supporte les pannes (pièce horizontale reposant sur les arbalétriers et soutenant les chevrons) de la charpente.
Chape rapportée mise en oeuvre directement sur le béton éventuellement traité avec un régulateur de fond. Voir Chape désolidarisée.
Chape rapportée séparée de son support par une feuille de papier bitume ou de polyane. Par rapport à une chape adhérente, ce dispositif réduit le risque de dessiccation rapide de la chape en début de vie et lui assure une indépendance permettant par exemple de ne pas subir les mêmes efforts que son support.
Chape en mortier de ciment réalisée sur une dalle en béton qui vient d'être coulée (avant son durcissement) ; elle fait partie intégrante de la dalle et participe à sa résistance.
Chape généralement en mortier de ciment réalisée sur une dalle en béton après son durcissement.
Chape obtenue en forçant le vibrage et en soignant le surfaçage d'une dalle en béton ; nécessite un béton suffisamment riche en ciment.
Couche mince de ciment recouvrant la surface d'une dalle ou d'un plancher. La chape est dite flotante lorsqu'elle est désolidarisée de la dalle ou du plancher par un feutre, un isolant ou tout autre matériau continu. Chape rapportée, généralement en mortier de ciment d'au moins 3,5 cm d'épaisseur, avec ou sans armature, coulée sur une dalle dont elle est isolée par une sous-couche résiliente de 2,5 à 5 mm d'épaisseur. Ce dispositif est utilisé par exemple pour obtenir une isolation aux bruits d'impact ou en cas de présence d'un système de chauffage par le sol.
Ce réfère à l'effort maximal qu'un élément de structure ou un système sera appelé à fournir au cours de sa vie utile. Ex. une structure doit être en mesure de résister au vent le plus intense susceptible de survenir au cours d'une période de 50 ou 100 ans, d'après les statistiques météorologiques. Pour un système de chauffage, on peut prévoir l'éventualité de la température la plus faible sur une période de 10 ou 15 ans.
Ce sont, parmi les dépenses engagées pour l''appartement qu''il loue, celles dont le propriétaire est en droit de demander le remboursement à son locataire. Elles correspondent à des services dont il a profité : eau, électricité, chauffage, entretien des parties communes, services municipaux (taxes de balayage et d''enlèvement des ordures ménagères). Les cotisations d''assurance de l''immeuble, les frais de syndic et les grosses réparations, en revanche, ne sont pas des charges récupérables sur le locataire.
Assemblage de pièces de bois, de poutrelles de béton ou de profilés métalliques, composant l'ossature ou squelette d'un édifice, d'un plancher, d'un escalier, et, dans le sens courant, l'ossature porteuse et le contreventement d'un comble. Les charpentes de toiture doivent à la fois porter sans déformation les matériaux de couverture, et résister aux efforts et charges dus au vent et à la neige. La répartition des forces et des charges des charpentes utilise le caractère indéformable du triangle ; d'où la triangulation de la plupart des charpentes sous forme de fermes. "NB - Il est traité ici des charpentes de toiture : V. aussi Escalier, Lucarne, Maison à ossature bois, Pan de bois, Plancher. 1/ Charpente en bois. Ossature indéformable constituée par un assemblage de pièces de bois, basé sur les principes de la triangulation. V. le DTU, les Règles CB. (Règles de calcul et de conception des charpentes en bois), et les normes NF (Règles d'utilisation des bois dans les constructions ; règles de calcul exécution des assemblages).
Tailler, façonner, assembler les bois pour réaliser une charpente.
Cadre en bois ou en métal dans lequel s'adapte une porte ou une fenêtre généralement vitrée. Châssis à tabatière, ouverture vitrée placée dans un comble, et dont le cadre peut se soulever comme un couvercle.
Petite ouverture insérée dans la couverture et permettant l'aération des combles ;
Un chauffage basse température est un chauffage étudié pour délivrer la chaleur nécessaire au chauffage via des émetteurs de grande dimension ce qui permet d'en abaisser la température. C'est notamment le cas des planchers chauffants. Les avantages du chauffage basse température sont importants en terme de confort et en matière de consommation. Le fluide caloporteur n'ayant pas besoin d'être très chaud au départ du circuit de production, ce type de chauffage est particulièrement bien adapté aux pompes à chaleur et chauffage à base d'énergie solaire thermique.
En hiver, le soleil nous réchauffe et l'on se sent bien même si la température d'air est basse. Le chauffage par le sol fonctionne sur le même principe : le rayonnement. Un plancher chauffant se comporte comme un grand radiateur diffusant de la chaleur en tous points. Comme le soleil, le chauffage par le sol rayonne et chauffe les objets et non l'air. Il permet d'obtenir à 18°C la même sensation de confort que celle atteinte à 20°C avec les autres modes de chauffage (ces 2°C d'économisés représentent en moyenne 14% en moins sur votre facture). D'autre part, véhiculant de l'eau chaude à basse température, le plancher chauffant peu être raccordé à tout type de générateur, notamment les générateurs basse température comme les pompes à chaleur ou les chaudières à condensation. Il saura de ce fait s'adapter à l'évolution en matière d'énergie.
Me;re de ces pointes à pour but d'amener les assemblages à joindre, lors du montage de la charpentes.
Ouvrage ajouré en bois ou en maçonnerie fermant une loggia ou constituant un élément séparatif dans une pièce. Cloison ajourée en bois ou en maçonnerie pour créer des zones dans une pièce en laissant passer l'air et la lumière.
Petite cheville plate placée dans l'ouverture d'une cheville plus grosse pour l'immobiliser. Employer dans les assemblages.
Coin de bois pour réunir, serrer les moises. Cheville rectangulaire de bois dur assurant le serrage de certains assemblages.
Planche de bardage, "les clins s'assemblent par rainure et languette, ou se recouvrent en crémaillère ". Bardage bois formé de planches en bois horizontales se chevauchant qui permet de protéger le mur des intempéries
Produit obtenu par cuisson jusqu'à calcination au minimum d'un mélange très soigneusement dosé d'acide silicique d'alumine, d'oxyde de fer et de chaux. Finement moulu avec des additions (ex : laitier de hauts-fourneaux), le clinker donne le ciment dont il existe de nombreuses variétés (dont le ciment Portland obtenu à partir de clinker de Portland).
Aspect rustique et irrégulier de l'ardoise car non polie
Dque des parois (R) 10- Coefficient de performance (COP) des pompes à chaleur. 11- Coefficient d'occupation des sols (COS) : Coefficient déterminant pour chacune des parcelles comprises dans les zones définies par le plan d'occupation des sols (POS) d'une commune, la densité de construction admise selon les règles d'urbanisme. Rapport exprimant le nombre de mètres carrés maximum de plancher hors oeuvre pouvant être construits par mètre carré au sol.
Ce chiffre, qui figure dans le plan local d'urbanisme (PLU), détermine la densité de construction autorisée dans les zones urbaines ou à urbaniser, ou encore dans les zones à protéger en raison, par exemple, de la qualité de leur paysage. C''est le rapport entre la surface de plancher susceptible d'être construite et la surface cadastrale. Généralement inférieur à 0,5 à la campagne, il peut dépasser 2 en ville, où on construit en hauteur. Exemple : avec un COS de 0,18 il vous sera permis d'occuper 180m2 de sol (indépendant de la SHON) sur une parcelle de terrain de 1000m2.
Au cours d'opération de séchage, par suite de température trop élevée, de ventilation trop sèche, des décollements intérieurs peuvent se produire, ou des alvéoles se former.
Ensemble des poteaux placés verticalement dans une construction à pan de bois.
Chacun des poteaux qui entrent dans la composition d'un pan de bois, plus particulièrement les deux forts poteaux qui, placés de chaque coté d'une poutre maîtresse, soutiennent celle-ci.
1.Élément d'architecture de forme cylindrique, destinée à former un support vertical, et composé de trois parties: la base, le fût et le chapiteau. 2. (en sanitaire): Elément en porcelaine sous un lavabo assurant l'esthétique contre le mur d'appui.
C'est la partie d'une construction directement située sous la toiture. On parle de "comble perdu" lorsque l'on ne peut pas l'aménager (notamment lorsque la hauteur du comble est insuffisante), de "comble aménageable" lorsque l'on peut l'aménager .
Réalisé un tassement mécanique d'un sol pour en augmenter la densité donc la portance.
Type de sollicitation qui tend à comprimer un élément, et donc à en provoquer le raccourcissement. " dans les structures triangulées, les barres sont soumises à deux sortes d'efforts principaux : la compression et la traction ".
Avant-contrat qui peut être un acte sous-seing privé ou authentique par lequel le vendeur et l'acquéreur s'engagent réciproquement l'un à acheter, l'autre à vendre le bien immobilier qui fait l'objet de la transaction, à un prix déterminé. En pratique, il s'agit d'une vente ferme. Une différence notable par rapport à la promesse de vente qui, elle, n'engage que le vendeur.
Appareil placé en amont d'une installation eau, électrique, gaz de façon à enregistrer la consommation du particulier.
Clause figurant dans l''avant-contrat, promesse ou compromis de vente, qui autorise l'acquéreur, si elle n''est pas réalisée au moment de la signature définitive chez le notaire, à renoncer à la transaction sans pénalité. Il peut ainsi récupérer toutes les sommes versées d'avance. L''obtention du crédit est une condition suspensive obligatoire (article L.312-16 du code de la consommation).
C'est la personne qui assure le contrôle et la coordination des travaux.
1. Moulure dont le profil creux en forme de quart de cercle est l'inverse de celui de la moulure dite en quart de rond. 2. Outil servant à façonner ce profil.
Organe de liaison placé entre une poutre métallique et une dalle de béton pour solidariser les deux matériaux dans une résistance commune aux charges qui leur sont appliquées. Les connecteurs peuvent être : des goujons, des barres rondes, des équerres, des coupons de profils divers soudés sur la semelle supérieure de la poutre métallique. Ce sont également des pièces d'assemblage des charpentes, constituées soit d'une plaquette perforée à clouer, soit d'une plaquette de métal hérissée de pointes par emboutissage, et mise par percussion.
1. Support en bois qui soutient une corniche, un balcon, un auvent, etc. 2. Prolongement d'une poutre ou d'une ferme en porte à faux.
Le CONSUEL ou COmité National pour la Sécurité des Usagers de l'ELectricité est un organisme chargé du contrôle des installations électriques des habitations neuves ou entièrement rénovées. Pour la mise en service d'un nouveau compteur électrique (nouvelle construction ou rénovation électrique), les fournisseurs d'électricité exigent un certificat de conformité de l'installation. Certificat qui sera (éventuellement) délivré, suite à une inspection réalisée par un agent du CONSUEL. Ce contrôle est payant et doit être demandé par le professionnel ayant réalisé les travaux, ou par le propriétaire s'il a réalisé ses installations lui-même
Sollicitation s'exerçant dans une section : " la contrainte exprime le rapport d'un effort (en kg ou en daN) sur une surface unitaire (en cm ou en mm); d'où sa valeur donnée en kg/cm ou en daN/cm ".
Sens contraire à la direction des fibres du bois. Il est possible que le contre-fil soit la caractéristique de certaines espèces d'arbre (Sapelli). La figuration rubannée est fréquente dans les bois tropicaux. Ce sont des couches superposées de fil incliné sur droit qui alterne avec des couches gauches. Il y a des déviations de fil : drapé, ondulé, etc. qui sont dues à la figuration. Pl. des contre-fils.
Forte latte, plus longue et plus épaisse que les lattes du toit ou du bardage, posé de façon à les soutenir.
Dans un escalier, pièce verticale comprise entre deux marches consécutives. Dans les escaliers à la française les contremarches s'assemblent dans une rainure pratiquée dans la marche supérieure et se clouent derrière la marche inférieure; dans les escaliers à l'anglaise, elle se visse le plus souvent dans un tasseau.
Face non-apprêtée d'une pièce de bois ou d'un panneau, opposée au parement.
Déclivité qui, dans un chéneau ou dans une gouttière, donne à l'écoulement des eaux une direction inverse de celle de leur écoulement normal : " la contre-pente est considérée comme un défaut ".
Pièces de bois entrant dans la composition des fermes. Placée en position inclinée, elle s'assemble, en tête, sous l'arbalétrier, et, en pied, dans le poinçon : " la fonction de la contrefiche est de lutter contre la flèche que pourrait prendre l'arb
Courbure artificielle que l'on fait prendre à une pièce de bois ou à un élément de structure. La contreflèche est donnée à l'oeil ou par calcul, lors de la fabrication d'élément de structure ou lors de la pose de renforts. Dans le cas où elle est obtenue par un calcul, la contreflèche réelle donnée à l'élément considéré est légèrement supérieur à la flèche à la flèche que prendra cet élément sous la charge qu'il doit supporter.
Marque portée lors de l'établissage sur toutes les pièces placées à droite de l'axe d'un élément de structure (une ferme par exemple). Dans les expressions du métier, le mot contremarque est utilisé au masculin : " cette ferme est marquée au franc et au contremarque ".
Panneau de bois formé par la superposition de plusieurs couches de bois liées par des résines.
Dans une charpente, pièce de bois placée obliquement entre les fermes pour les renforcer. Souvent appelé Lien.
Dispositif mettant en liaison les structures pour assurer leur stabilité.
Le convecteur est un appareil de chauffage utilisant le principe de convection naturelle pour réchauffer l'air ambiant. Sa structure est simple : il s'agit d'un caisson métallique avec une ouverture dans sa partie inférieure et une autre dans sa partie supérieure. Dans ce caisson une résistance électrique permet de chauffer l'air. L'air froid entre par le bas, est chauffé par la résistance et ressort par le haut (l'air chaud « monte »). Ce mouvement s'auto-entretient tant que la résistance chauffe.
échange de chaleur effectué par le mouvement d'un fluide (habituellement un gaz). Les échanges de chaleur peuvent également se faire par conduction (dans les solides) et par rayonnement (infrarouge).
Éclat, morceau, ruban détaché d'une pièce de bois au rabot ou au ciseau : gros copeau, copeau fin, frisé. De peu de valeur, le copeau a trouvé une utilisation dans la fabrication de panneau.
Eu à angle droit. Coupe d'onglet : coupe à 45°. Coupe perdue qualifie les lames de parquet de différentes longueurs.
Qualifie une paroi (cloison, plancher ... ), ou un élément inséré dans une paroi (porte, fourreau de canalisations, clapet de gaine), stable au feu (mécaniquement), isolant thermique, pare-flammes (étanche aux flammes). Le classement coupe feu dépend du délai nécessaire pour qu'une source de flamme normalisée les traverse. Les classes sont de 1/4 h, 1/2 h, 1 h, une heure 1/2, 2, 3, 4 et 6 heures. On dit par ex. qu'une cloison est coupe-feu deux heures.
Interruption dans le passage du courant, d'un fluide..., dans un ouvrage : joint de structure, joint de reprise... -Coupure de capillarité, ou coupure étanche : interposition dans toute l'épaisseur d'un mur d'un matériau étanche (bitume armé, mortier fortement dosé et adjuvanté, résines injectées) faisant écran aux remontées d'humidité par capillarité. La coupure de capillarité à la base des murs doit être au-dessus du niveau des terres du remblai extérieur ou du vide sanitaire, et sous le chaînage du plancher bas.
Cour située au dessous du niveau du terrain et qui permet d'assurer la ventilation ou le jour de pièces situées au sous-sol.
1. Bloc de bois circulaire, massif ou en lamellé-collé, plein ou évidé placé au sommet de certaines coupoles, pour recevoir la tête des arbalétriers rayonnants. 2. Couronne de pointes ou de boulons : disposition circulaire de pointes ou de boulons, pour conférer à un assemblage un aspect plus soigné tout en assurant une reprise très satisfaisante des efforts qui sollicitent ces organes.
Assemblage des chevrons sur le faîtage. 2. Couronnement d'un poinçon : ensemble des coupes réalisées, suivant le lattis des versants, en tête d'un poinçon destiné à recevoir des arêtiers ou des noues, pour permettre au charpentier de régler ces derniers en hauteur lors du levage.
Rangée continue de pièces de bois assemblées bout à bout : " un cours de pannes, de sablières, de plinthes etc.".
Distance comprise entre le joint et le bord du trou rond destiné à recevoir la cheville, dans un assemblage à tenon et mortaise chevillée. Cette distance est à peu près égale au diamètre de la cheville.
Ensemble permettant la mise hors d'eau d'une construction (tuiles, bacs acier, zinc, ardoises...)
Plaque de liaison réunissant par des rivets ou des boulons les abouts de deux éléments d'une même pièce, et calculée de manière à maintenir sans affaiblissement la résistance finale. On se sert de couvre-joints, soit lorsque la longueur des éléments disponibles est inférieure à la longueur de la pièce à construire, soit lorsque la longueur de la pièce est telle que son transport et sa mise en place nécessitent son fractionnement en tronçons. Le couvre-joint est également un profilé métallique, en tôle repliée en trapèze, pour être fixé en recouvrement d'un tasseau de faîtage ou d'arêtier, ou sur une acrotère.
Chacun des chevrons courts placés à la base des combles à forte pente pour adoucir l'égout : " les coyaux sont taillés en sifflet et cloués sur ou contre les chevrons du comble; par la brisure qu'ils produisent, ils donnent plus de mouvement à la toiture ".
1. Pièce de fer recourbée et doublement appointie destinée à lier deux pièces de bois. 2. Crampon d'assemblage, organe destiné à reprendre le cisaillement entre deux éléments, dont l'un peut être en acier. Tiré d'une tôle mince son profilé est dentell
Pièce de fonte ou d'acier de forme cylindrique ou parallélépipédique, portant un téton saillant à la partie supérieure sur lequel s'articule le tourillon d'une porte lourde. Pièce fixe supportant et guidant le pivot inférieur d'un organe mobile (mât de levage, potence, etc.). Petit panier retourné formant filtre, placéaux points d'écoulement des eaux pluviales (naissance des descentes, de gouttières, de chêneaux) pour retenir les végétaux et autres corps, et pouvant servir de trop-plein.
Le vendeur d''un bien en viager est désigné sous le nom de « crédirentier ».
Un des procédés du trait de charpente appliqué aux pièces courbes dans les trois dimensions de l'espace, c'est à dire cintrées en plan et en élévation : " dans le langage du charpentier, le mot croche est plus spécialement réservé à la charpente, et le mot courbe à l'escalier ".
Châssis de fenêtre. Croisée à la française : composé de deux châssis volants. Croisée vénitienne : plusieurs châssis accolés. Les croisées sont parfois munies de courtes traverses appelées petits bois.
Élément de charpente constitué par deux pièces de bois ou de métal disposées en croix et entrant dans la composition de certains pans de bois ou de poutre triangulée.
Croisement de deux pièces de bois selon les diagonales d'un rectangle, d'un carré, ou d'un quadrilatère quelconque, de manière à rendre l'élément indéformable. A leur intersection ces deux pièces s'assemblent par une entaille à mi-bois.
Pièce rapportée sous le limon de départ d'un escalier, de manière à en augmenter la largeur et à la rendre égale à cet endroit, à celle du limon.
Pan de toiture rampant à l'extrémité d'un comble. La croupe, qui peut être triangulaire ou trapézoïdale, est délimitée par deux arêtiers et un égout. Une croupe est biaise si son égout n'est pas perpendiculaire à ceux des longs pans. La charpente de croupe comprend une ferme de croupe, dans l'axe du faîtage, et deux demi-fermes d'arêtier.
Centre Scientifique et Technique du Bâtiment. Il s'agit d'un établissement public placé sous la tutelle du Ministère du Logement.
Cuisine ouverte sur le séjour.
Sans assemblage. Se dit en parlant de deux pièces maintenues l'une contre l'autre par un simple clouage.
Traitement des parois en béton permettant de leur assurer une étanchéité. Utilisé pour la construction de sous-sols en milieu humide.
Direction Départementale de l'Equipement. Cet organisme est chargé de vérifier la bonne utilisation des règles d'urbanisme. Des consultations sont ouvertes au public.
Document Technique Unifié. Les DTU constituent la référence pour la mise en OEuvre de la construction de bâtiments.
Dallage sur terre plein : béton armé coulé sur un sol stabilisé d'une épaisseur de 12 cm, Dallage (autre) : Revêtement composé de dalles en pierres posées sur chape et jointoyées au mortier ou posées sur lit de sable sans joint.
Partie supérieure d'un plancher ou d'un dallage n'ayant pas reçu de couche de finition.
Dalle de béton coulée directement sur le sol préalablement compacté. Il remplit le même rôle que le plancher. En opposition au dallage sur vide sanitaire.
Epaisseur de béton servant à unir les poutrelles et les hourdis d'un plancher (vide sanitaire ou sous sol).
Dallage en béton désolidarisé des fondations et du soubassement (terre plein) ou du plancher sous-sol.
Dalle en béton armé, coulée en place sur des coffrages horizontaux .
Le maître d'ouvrage (le client) doit avertir la mairie dans les trente jours qui suivent la clôture du chantier. La DAT permet à l'administration de s'assurer que les travaux sont conformes au permis de construire.
Partie basse des descentes d'eau pluviale généralement en fonte.
Rayon d'ouverture d'une porte ou d'une fenêtre
Effectuer un débillardement, c'est-à-dire tailler les chants d'une pièce courbe de façon qu'ils soient le plus souvent d'équerre par rapport aux plats suivant une ligne aplomb.
Lpente débordant l'élévation des pignons, avec les tuiles.
Enlèvement d'une couche plus ou moins profonde de terre ou autre matière afin de réaliser un décapage profond. (Voir décapage).
Enlèvement de tous les corps étrangers présents à la surface de l'acier avant l'application du revêtement protecteur. Les procédés les plus employés pour décaper sont le plus souvent mécaniques ou thermiques pour les laminés à chaud avant peinture, chimiques (dissolution, attaque acide) pour les tôles ou profilés laminés à chaud ou à froid avant galvanisation, zingage électrolytique, etc. Les tôles laminées à froid sont décapées par oxydation et réduction gazeuses avant galvanisation (procédé en continu). Le décapage est aussi employé avant la sulfinuzation (cémentation au bain de sel à 550°C qui introduit superficiellement dans le métal des composés sulfurés, nitrurés et carburés.
1. Pièce oblique destinée à s'opposer à la déformation d'un pan de bois : " l'inclinaison de la décharge est, en principe, inférieure à 60° ". 2. Placer une pièce en décharge, lui donner une position inclinée, soulager un plancher, arc-bouter un mur ou contreventer une charpente.
Déclaration signée du constructeur qui doit être adressée à la mairie dans un délai de 30 jours à partir de l'achèvement des travaux.
Il s'agit d'un formulaire adressé par le bénéficiaire du permis de construire ¹ la mairie de la commune dans laquelle se situe le chantier, ceci dès le démarrage des travaux.
On parle également de décaissement lorsque l'on enlève de la terre pour les fondations.
1. Action de se décoller. État qui en résulte : " en charpente lamellée-collée se produisent parfois des décollements dus à différents facteurs mauvais Serrage, mauvaise colle, conditions d'utilisation défavorables (bois humide, basse température), etc. ". 2. Partie de bois enlevée à un tenon, lorsque la mortaise comporte un épaulement, de manière que la pièce qui porte ce tenon dissimule totalement la mortaise. 3. Partie de bois enlevée à un embrèvement, lorsque le talon d'about est trop court.
Différence d'alignement en plan ou en hauteur, dans une surface ou dans une moulure. Syn. retour.
Situation dans laquelle les charges d'un bien immobilier (à l'exception des intérêts d'emprunt) sont supérieures à ses recettes. Ce déficit est déductible, sous certaines conditions, du revenu foncier imposable.
Le délai de réflexion permet au signataire d''un contrat soit de revenir sur son engagement, soit au contraire d'accepter celui-ci (selon les cas) pendant une courte période (de 7 à 10 jours).
Séparation des éléments d'un assemblage, par suite d'une défaillance de la colle, qui se produit soit dans la colle elle-même, soit dans l'interface de la colle et du bois. Lorsque la rupture se produit dans la colle elle-même, on parle de rupture cohésive.
1. Enlèvement du lard (ou gras) d'une pièce de bois. 2. Fort chanfrein pratiqué sur une ou deux arêtes d'une pièce de bois, pour procurer un appui à d'autres pièces, ou lorsque la face supérieure ou inférieure de cette pièce (faîtage, arêtier, noue) se trouve dans un angle saillant.
Le dépôt de garantie, ou caution, est une somme d''argent (deux mois de loyer au maximum) versée par le locataire à son propriétaire à l''entrée dans les lieux et conservée pendant toute la durée du bail pour garantir le respect de ses engagements. Il doit être restitué au locataire dans les deux mois à compter de la remise des clés, à condition que le logement soit rendu en bon état d''usage et que le locataire soit à jour de ses loyers et de ses charges.
En étaiement, enlèvement des étais à la fin des travaux de reprise en sous-oeuvre.
Elément vertical de maçonnerie au dessus du plancher étage, recevant la charpente.
Canalisation de section circulaire, ou parfois carrée, verticale ou en forte pente, par laquelle on "descend" jusqu'au niveau du sol les eaux pluviales recueillies parles chéneaux et gouttières. La descente est terminée, à sa base, par un dauphin. Le choix du diamètre d'une descente est donné par des abaques, en fonction de la surface de récolte d'eaux (surface en projection horizontale), de l'intensité des pluies, et de la forme droite ou conique du moignon. V. le DTU.
calcul de la transmission des charges cumulées vers les points d'appui et les éléments porteurs d'un ouvrage. Graphique des résultantes des forces exercées par les différentes parties d'une structure, d'une voûte, d'une charpente, et de leurs applications vers les appuis.
Concernant l'enveloppe du bâtiment, ce terme désigne les dégradations dont souffre une composante, en raison d'une mauvaise conception ou d'une mise en oeuvre déficiente.
Appareil réduisant la pression initiale de l'alimentation en eau potable.
Tracé permettant de porter sur un même plan les différentes parties d'un corps, afin de les faire apparaître en vraie grandeur. Le développement est très souvent pratiqué, lors de la conception des escaliers, pour la mise au point des balancements, la correction des lignes de débillardement, des limons et des mains courantes, le positionnement des coupes à crochet, et le tracé des feuillets entrant dans la composition des limons en bois lamellé-collé ".
1. Inclinaison des faces d'une pièce de bois. Il existe cinq positions particulières de dévers, qui concernent les pièces parallélépipédiques inclinées selon deux sens : a. le lattis, dont une des faces affleure le versant d'un comble ; b. la face aplomb, dont deux faces sont verticales; c. l'aplomb par arêtes, dont les arêtes supérieure et inférieure sont confondues dans un même plan vertical; d. le tout dévers, dont aucune des arêtes ne se trouve située dans le plan des autres; e. l'arêtier positif, qui, par un tracé d'épure, permet de déterminer l'inclinaison de la pièce, de façon que ses deux faces se confondent avec les deux sablières, qui forment entre elles un angle aigu. 2. À dévers loc. adv., dans une position non verticale, obliquement. Les pannes sont ordinairement placées à dévers sur les arbalétriers.
Déformation affectant une structure ou un élément de structure fléchi dont le contreventement est défectueux.
Document donnant les caractéristiques détaillées d'un ouvrage à construire (mode d'exécution des travaux, matériaux utilisés, description technique des équipements...)
Changement de direction d'un conduit. Pour un conduit de cheminée par exemple le dévoiement est limité est normalisé.
1. Déplacer latéralement une pièce de bois située dans l'angle d'un comble, pour que ses arêtes supérieures se trouvent à la même hauteur. 2. Modifier la direction d'une cheminée, pour éviter une pièce de charpente
Interrupteur de sécurité qui coupe le circuit électrique en cas de surtension.
Disjoncteur permettant de couper automatiquement le courant quand une partie de celui-ci s'écoule accidentellement.
Installations permettant la commande automatique ou à distance de certains équipements (chauffage, alarme...)
Don d'objet ou d'argent effectué de la main à la main, ou du moins sans formalisme et sans intervention d'un notaire, en particulier. Un virement ou un chèque peuvent être des dons manuels.
Encadrement de porte, de fenêtre, scellé dans la maçonnerie et destiné à recevoir les parties ouvrantes.
Premier et dernier morceau de bois scié, lors du débit.
Paroi ou cloison construite contre un mur ou à quelques centimètres d'un mur, soit pour le consolider, soit pour en améliorer les performances, soit pour le revêtir. A l'intérieur, une cloison de doublage sert à constituer un espace d'air ou à protéger un isolant thermique, tout en composant un parement rigide et plan. Il est fait soit en briques plâtrières hourdies sur chant puis enduites, soit en carreaux de plâtre à parement lisse, soit en plaques de plâtre cartonné de hauteur d'étage, solidaires ou non d'un isolant thermique (V. Complexe de doublage isolant). À l'extérieur, le mur de doublage désigne souvent une contre-paroi d'habillage, en général en briques perforées, liée à la maçonnerie porteuse par des pattes scellées. Une paroi de doublage extérieur en éléments non maçonnés, fixés mécaniquement, est un bardage. Une fenêtre de doublage, ou double fenêtre, peut être mise en place pour améliorer les performances acoustiques et / ou thermiques d'une fenêtre existante, de préférence avec un espace de 150 à 300 mm entre les fenêtres parallèles.
Pièce servant à fixer une ampoule .
Le diagnostic de performance énergétique réalisés par des professionnels permet au propriétaire ou locataire, actuel ou futur, d'avoir une estimation de la consommation énergétique (en kWh/m2.an) de votre logement, un coût moyen de celle-ci et son impact en matière d'émissions de gaz à effet de serre. Les estimations chiffrées du DPE sont traduites sur deux étiquettes, l'étiquette énergie (analogue à ce que vous trouvez pour l'électroménager) et l'étiquette climat qui indique les émissions de CO2 générées par la consommation énergétique du logement : vous pouvez ainsi clairement établir la relation entre consommation énergétique et changement climatique dû à la concentration des gaz à effet de serre (surtout CO2) dans l'atmosphère.
Conduit souterrain qui sert à évacuer l'eau des sols trop humides. Son objectif est de capter les eaux de ruissellement pour éviter l'accumulation d'eau contre la paroi.
C'est le droit d'acquérir un bien, en priorité sur les autres acheteurs, dont bénéficient certaines personnes : *La commune, dans certaines zones, pour mettre en ouvre des projets urbains *La commune : lors de la vente d''un appartement ou d''une maison, la commune a un droit de priorité pour acheter le bien vendu. *Le locataire est prioritaire son logement en deux occasions : en fin de bail lorsque le propriétaire lui donne un congé pour vendre, et en cours de bail, si la vente fait suite à une mise en copropriété de l''immeuble.
Les droits d''enregistrement ou droits de vente correspondent à l'ensemble des taxes calculées sur le montant d''une acquisition immobilière ancienne, perçus par le notaire, au moment de la signature de l'acte de vente. Il est chargé ensuite de les reverser à l''État et aux collectivités locales.
Documents Techniques Unifiés. Document qui réunit l'ensemble des "Règles de l'art" et techniques de construction dont le bien-fondé est confirmé par l'expérience, pour chaque type d'ouvrage du bâtiment : par exemple, installations de gaz, pose des parquets, exécution des enduits, etc. Il y a actuellement une centaine de DTU. À chaque DTU correspond une norme NF. Les D.T.U., rédigés en coopération avec les intervenants, et publiés par le C.S.T.B., sont en France la référence technique indiscutée dans tout règlement de litiges de conception ou de mise en oeuvre portant sur les ouvrages concernés. Le non-respect des prescriptions des DTU constitue, pour les assureurs, un motif suffisant pour faire jouer les clauses d'exclusion de garantie. Certains DTU particuliers sont dits Règles de calcul : ils regroupent un ensemble de règles techniques de conception et de calcul des ouvrages (fondations, charpentes, construction métallique, béton, cheminées, sécurité des ouvrages aux risques sismiques, aux surcharges de neige et de vent, et calculs thermiques).
Propriété d'un matériau d'être étiré, étendu, courbé ou déformé sans se rompre, avec une élasticité très faible. La ductilité exprime la possibilité extrême de plastification. Elle se rattache donc à l'allongement A % ou à la striction S % en essai de traction uniaxiale, voire à l'allongement % en essai de pliage. Cette généralisation de la notion de ductilité a, par ailleurs, abouti à une extension du qualificatif "ductile" (zone ductile, rupture ductile), de sorte qu'il s'oppose au qualificatif "fragile".
L'eau chaude sanitaire (ECS) est un réseau d'eau chauffée à usage domestique. L'eau peut être réchauffée à l'aide d'un chauffe-eau ou par un circuit de chauffage dédié à cette utilisation dans une chaudière mixte. La production d'eau chaude sanitaire est toujours séparée de la production d'eau chaude d'un circuit de chauffage même si le générateur peut être le même pour les deux circuits (chaudière à double service). La production d'eau chaude sanitaire fait appel à un préparateur d'eau chaude sanitaire qui peut être à accumulation (avec ballon d'eau chaude sanitaire) ou instantanné selon le cas.
Eaux grasses en provenance des pièces humides d'une habitation ( hors W.C ).
Eaux de pluie en provenance de la toiture ou des caniveaux.
Eaux composées des eaux ménagères et des eaux vannes.
Ouvrage provisoire formé d'une ossature dans laquelle sont disposés des platelages destinés à supporter le matériel et les ouvriers, lors de la construction ou de la restauration d'un ouvrage : " l'échafaudage, peut être en bois ou en métal, et, selon sa conception, être montant de fond, en console, en éventail, en bascule, suspendu, etc.".
Petite planche mince employée comme matériau de couverture. Syn. bardeau.
En charpente métallique : sorte d'équerre en fer plat plié servant à assujettir une panne sur un arbalétrier.
Hauteur libre au dessus des marches d'un escalier.
1. Pièce placée dans la diagonale d'un ouvrage (panneau de porte, etc.), pour le rendre indéformable et participant de ce fait au contreventement. 2. Dans les pans de bois, pièce oblique ayant la même fonction que la décharge, et dont l'angle est inférieur à 60° : " dans certaines fermes, l'entrait peut être remplacé par deux écharpes ; de même, les branches d'une équerre de grande dimension sont raidies par une écharpe ". Syn. Guette.
Commencer à s'altérer sous l'effet de la fermentation de la sève, en parlant du bois.
1. Appareil composé de deux montants réunis par des traverses, des barreaux ou des échelons espacés de 0,25 m à 0,30 m : " l'échelle peut être simple, double, à coulisse ou plate, selon sa destination et le métier dans lequel elle est employée ". 2. Échelle de meunier, escalier droit composé de deux limons et de marches sans contremarches, dont l'ensemble forme une seule volée. 3. Réduction arbitraire, choisie pour représenter une unité de mesure sur les plans. Les échelles les plus employées sont : 0,01, pour les implantations ; 0,02, pour les avant-projets; 0,05, pour les plans de constructions; 0,1, pour l'exécution des travaux sans épure en vraie grandeur; 0,2, 0,5 et 1, pour les détails. 4. Échelle de Yorce, réduction arbitraire, choisie en statique graphique pour représenter une unité de force* (par exemple : 100 kg = 1 cm).
Mur servant d'appui aux marches d'un escalier.
Pièce assurant la liaison, l'alignement et la transmission de certains efforts entre deux éléments adjacents ou consécutifs d'une ossature, d'un rail, etc. Contrairement au couvre-joint, qui réalise une liaison intégrale bout à bout de deux éléments d'une même pièce (âme, semelle, cornière), l'éclisse n'assure qu'un alignement de deux pièces sans transmission intégrale de tous les efforts.
Pièce triangulaire diversement employée en charpente : dans les marches d'escalier, lorsqu'elles sont balancées et trop larges pour être prises dans un seul plateau; dans un cadre formé de montants et de traverses, pour rendre l'ensemble indéformable : " dans certaines consoles, l'écoinçon peut remplacer le lien assurant leur stabilité ".
Résultat d'une déformation plastique du métal. Il s'accompagne d'une consolidation de ce dernier dans le sens de la déformation. On peut le faire disparaître par un recuit approprié.
création de pressions positives et négatives (vacuum) s'exerçant sur l'enveloppe d'un bâtiment et générées par la différence de température entre l'intérieur d'un bâtiment et l'extérieur.
caractéristique de matériaux ou d'appareils dont le rendement est élevé et dont l'usage permet d'abaisser la consommation d'énergie. Par extension, ce terme sert à caractériser un bâtiment ou un projet dont la bonne coordination entre les différentes composantes permet une faible consommation d'énergie sans affecter négativement le confort des occupants.
Réaction d'un matériau qui montre une résistance lorsqu'on applique une force sur lui. Synonyme de stress.
Bas de pente d'une toiture, d'où s'écoulent les eaux de pluie.
Enlever les aspérités du plâtre neuf ou d'enduit bandes placo avant de peindre ou de poser du papier peint.
Rapport entre la hauteur et l'épaisseur d'une cloison ou d'un mur : une cloison de 2,50 m de haut et de 10 cm d'ép. a un élancement de 25.
Aptitude d'un matériau à reprendre sa forme et ses dimensions initiales après qu'il ait subi une déformation ou un allongement par traction, dès que cesse l'application de la force déformante. On mesure ainsi les élasticités à l'allongement (par traction), à la déformation courbe (par flexion), à la torsion (par vrillage). o Limite d'élasticité, ou limite élastique : taux d'allongement à partir duquel un matériau ne reprend plus sa forme première lorsque cesse l'action de déformation : la limite d'élasticité marque le début du caractère irréversible des déformations. o Module d'élasticité : rapport E des forces de traction exercées à l'allongement subi sans rupture par un corps, par unité de section de ce corps. Par ex., le module d'élasticité du Chêne est de 120 MPa, celui du fer doux de 1 800 MPa, celui du béton supérieur à 20 000 MPa. NB- Une erreur fréquente du langage courant consiste à confondre les notions de souplesse et d'élasticité, pourtant distinctes. Le fait qu'un feuil de peinture ou d'enduit soit "souple" ne prouve pas qu'il aura l'élasticité voulue pour ponter d'éventuelles fissures.
Évidement longitudinal pratiqué dans une pièce de bois pour donner plus de relief aux moulures qui y sont effectuées.
Terme employé en maçonnerie pour désigner les murs situés sur un soubassement (fondations) ou sur un plancher.
Cordage de chanvre ou de fibres synthétiques, ou encore chaîne ou câble en acier servant à amarrer une charge. Les extrémités d'une élingue sont munies de boucles renforcées par des cosses, d'anneaux, de crochets, ou de tout autre dispositif permettant le levage.
Sorte de traverse assemblée par rainure et languette, et éventuellement par des tenons, aux extrémités d'un panneau composé de lames, dans le but de les réunir et de s'opposer au gauchissement.
Assemblage consistant en une entaille prismatique pratiquée dans une pièce de bois, et destinée à recevoir l'extrémité d'une autre pièce, taillée selon un profil inverse. L'embrèvement ne reprend que des efforts de compression. Il se compose d'un about, d'un pas et d'un talon, et, éventuellement, d'un tenon et d'une mortaise. L'about peut être d'équerre par rapport à la pièce qui reçoit l'assemblage, ou être placé dans la bissectrice de l'angle que forment entre elles Ies pièces assemblées. En outre, l'embrèvement peut être découvert, c'est-à-dire apparent sur les faces de la pièce qui reçoit, ou couvert; dans ce dernier cas, il peut être encastré de toute son épaisseur, ou comporter des arasements. Enfin, l'embrèvement peut être simple, double ou triple.
C'est le nom donné aux rémunérations des actes d'huissiers de justices, de notaires, d'avoués et d'avocats à la Cour de cassation et au Conseil d'État dont le montant est fixé par le gouvernement.
Poser les pannes sur une charpente, lors du levage.
Chevron particulier placé dans le raccord d'une toiture, soit entre un arêtier et la sablière, soit entre un arêtier et une noue, soit encore entre une noue et un faîtage.
1. Ligne fictive qui, sur une épure, sert de référence pour certains tracés. 2. Tracer ou prendre un emprunt, se reporter à un repère de base, à différents moments du tracé d'une épure.
Forme en bois recevant le chêneau.
1. Assemblage rigide de deux ou plusieurs éléments, assurant la transmission intégrale des sollicitations. 2. Entaille réalisée dans une pièce, aux dimensions exactes d'une pièce plus petite, et destinée à recevoir cette dernière.
Cadre formé par les chevêtres et les solives qui délimitent une ouverture (ou trémie) pratiquée dans un solivage ou un chevronnage, pour permettre le passage de gaines de ventilation, d'une cage d'escalier, d'une cheminée, de châssis divers, etc.
Elément constructif en saillie par rapport au plan de la façade.
Enduit projeté donnant un aspect granuleux.
Enduit exécuté avec un mortier recevant un produit hydrofuge ou un produit prêt à l'emploi pour en assurer l'imperméabilité. ( Ex: sur murs enterrés d'un sous-sol ).
Enduit frotté lorsque le mortier est suffisamment sec à la taloche pour avoir un aspect dressé, sans reliefs.
Enduit rustique dont les aspérités granuleuses sont écrasées immédiatement après sa mise en oeuvre.
Réalisé avec, comme liant un mélange moitié ciment moitié chaux.
La couleur de l'enduit est assurée par un pigment coloré incorporé dans l'enduit.
L'énergie grise est la quantité d'énergie nécessaire à la production et à la fabrication des matériaux ou des produits industriels (rentre dans le calcul du bilan carbone).
Assemblage constitué par une mortaise ouverte dans laquelle se loge un tenon. Ll'enfourchement est employé parfois comme moyen de liaison, en tête des chevrons.
Encastrement du bord d'une bande ou d'une bavette d'étanchéité dans une rainure pratiquée dans une paroi verticale, à la base d'une joue de lucarne, au-dessus d'un bandeau, au sommet d'un relevé d'étanchéité de toiture-terrasse, etc.
Partie horizontale d'une corniche, sur laquelle reposent la charpente et le chéneau.
1. Pièce de charpentes généralement horizontale, joignant les deux arbalétriers d'une ferme, simple ou moisé, l'entrait s'oppose à la poussée des arbalétriers, tandis qu'au milieu de sa portée, il est soulagé par le poinçon ". 2. Entrait de demi-ferme, Pièce de bois dont une extrémité repose sur le mur, tandis que l'autre s'assemble contre l'entrait de la ferme. 3. Faux entrait ou entrait retroussé, dans une ferme en A ou sur blochet, pièce de bois placée de niveau, délimite la hauteur de passage sous la ferme, soulage les arbalétriers, et supporte parfois le faux plancher.
Orifice en façade des pièces principales (séjours, chambres, ...) placé le plus souvent en partie haute des fenêtres, permettant de compenser l'air extrait par la VMC.
Pièce de bois que l'on assemble ou que l'on cloue entre deux autres, pour maintenir leur écartement, les raidir et les empêcher de se gauchir : " les entretoises s'emploient en de multiples endroits tels que les solivages (où elles sont posées en quinconce ou face à face), entre des lisses de bardage, entre des pannes* (lorsqu'elles reprennent la flexion' déviée de ces dernières), etc. ".
Désigne d'abord l'espace compris entre deux solives ou entre deux poutrelles d'un plancher; par extension, désigne le matériau avec lequel on obture cet espace. Les entrevous en bois des planchers traditionnels étaient des panneaux de Chêne d'env. 2,5 cm d'épaisseur, assemblés à feuillure.
Jonction de deux pièces de bois placées dans le prolongement l'une de l'autre, au moyen d'assemblages de profils divers. Ainsi, l'enture peut être droite, biaise, désaboutée, en fourche, en trait de Jupiter. Lorsque des pieds de poteaux sont abîmés, on remplace ces parties par des pièces de bois sain que l'on assemble au moyen d'entures.
paroi horizontale, verticale ou inclinée, enfouie ou à l'air libre, séparant l'environnement intérieur et extérieur, et à travers laquelle migrent chaleur et vapeur d'eau.
Dispersion et infiltration d'eau dans le sol, au moyen d'un dispositif de répartition sur une surface calculée en fonction du débit à évacuer.
1. Partie de bois laissée à l'extrémité d'une mortaise, pour quelle ne se découvre pas, pour que l'assemblage soit plus résistant, et pour éviter les infiltrations d'eau. Dans les travaux soignés (escaliers, par exemple), les épaulements sont réalisés tant en about qu'en gorge, et parfois au milieu des mortaises, pour éviter que le toupillage et le retrait des bois ne les découvrent, et aussi pour augmenter la résistance de l'assemblage. Les épaulements sont recouverts par les décollements pratiqués dans les tenons. 2. Toute entaille fournissant un appui à la pièce qu'elle reçoit. Les moises venant s'assembler sur un poteau reposent sur des épaulements, une languette bâtarde ou un élégi forment un épaulement.
Décoration en terre cuite , fer forgé ou autre posée à l'extrémité d'un faîtage.
1. Dessin dans lequel les principes du trait sont employés sous la forme la plus simple, et qui permet d'effectuer l'établissage et le traçage des pièces de bois, et de trouver leurs coupes. Les épures de charpente sont battues, généralement à la grandeur de l'ouvrage à réaliser, sur une aire d'épure, à l'aide d'un cordeau préalablement graissé au blanc d'Espagne, de Meudon, etc. ". 2. Aire d'épure, surface plane recouverte de parquet ou constituée de plâtras (salpêtre) sur laquelle les charpentiers battent l'épure.
1. Instrument servant à tracer des angles droits. L'équerre se compose de deux pièces parfaitement ajustées : le chapeau, plus épais, s'applique contre la pièce à tracer, et la lame guide le crayon. 2. Équerre à écharpe, équerre en bois de grande dimension, dont le chapeau et la lame sont raidis par une écharpe qui évite à l'angle de se déformer. 3. Équerre métallique, morceau de profilé en fer cornière, employé comme renfort ou comme élément d'assemblage. 4. Fausse équerre, voir sauterelle. 5. Coupe d'équerre, coupe réalisée à angle droit. 6. D'équerre lac. adj., se dit d'un élément qui forme un angle droit avec un autre élément, contre lequel il s'applique. Dans une ferme, le poinçon est d'équerre par rapport à l'entrait.
Petite planche mince employée comme matériau de couverture. Syn. bardeau.
Revêtement d'une paroi verticale par des ardoises ou des essentes.
1. CHARP.: ensemble des opérations allant du tracé des pièces jusqu'au montage de l'ouvrage : l'établissement comprend le tracé des épures ou ételons, le choix des bois, leur équerrage et leur mise sur ligne, leur disposition sur l'ételon, sur l'aire de chantier, leur marque par des signes conventionnels, la rencontre des bois et la taille des assemblages, et enfin leur montage. 2. MENUIS.: désigne chacun des signes conventionnels tracés sur les pièces de bois assemblées provisoirement, pour repérer leur sens d'assemblage en attendant leur montage définitif.
1. Espace compris entre deux planchers. 2. Hauteur d'étage, expression employée, en escalier pour désigner la distance qui sépare la face supérieure de deux planchers' consécutifs et qui correspond à la hauteur à monter.
Pièce en bois ou métallique qui soutient provisoirement un ouvrage.
1. Ouvrage intermédiaire entre une charge et un point d'appui. 2. Ouvrage provisoire élevé pour soutenir une construction qui menace ruine, ou pour des travaux de reprise en sous-oeuvre. Il existe différents types d'étaiements, parmi lesquels on doit choisir le mieux adapté au cas considéré : étaiement en éperon, en chevalement, en cintre, en contrefiche, en étrésillon, etc. : " bien qu'il s'agisse de travaux provisoires, les étaiements sont très souvent délicats à réaliser et font appel au bon sens et à l'orient du charpentier, lequel s'assure de la nature des appuis et estime les charges à supporter ".
Ensemble des dispositifs réalisés pour éviter la pénétration d'eau. Complexes bitumineux permettant la mise hors d'eau des terrasses.
Cette description de l''état du logement en début et en fin de location a pour finalité de vérifier qu''il est rendu dans le même état qu''il avait été remis, moins la vétusté et l''usure normale. Bailleur et locataire le rédigent sur papier libre ou à l''aide de formulaires en vente dans le commerce. Mais en cas de désaccord des parties, ou d''absence de l''une ou de l''autre, c''est un huissier qui sera chargé de l''établir.
Petit étai oblique servant à tenir écarté des étais, proprement dits, verticaux ou des coffrages.
Ferrure coudée à l'équerre ou contre-coudée, servant à renforcer des assemblages (en particulier dans les solivages, pour la liaison des chevêtres avec les enchevêtrures).
Pièce de ferme de charpente disposée parallèlement à l'entrait, nettement plus haut ; la hauteur entre les deux permet en général d'établir un étage de locaux. Comme l'entrait, le faux-entrait maintient l'écartement des arbalétriers; mais il ne travaille qu'en compression, alors que l'entrait sert de tirant. Il est souvent assemblé aux arbalétriers à tenon et mortaise ; il peut aussi être dédoublé pour composer un moisement assemblé de part et d'autre par boulonnage. Voir Entrait.
Toute partie qui n'est pas de niveau.
Plancher de comble non habitable, constitué d'un simple solivage apte à soutenir un plafond et le poids des visites techniques. Désigne parfois aussi les planchers surélevés constitués de dalles sur plots installés dans certains locaux techniques, tels que les salles informatiques
Parallélépipède de bois qui compose un double tenon d'assemblage, à enficher dans deux mortaises qui se font face.
Menuiserie vitrée de différents types.
panneaux coulissant suivant des rails verticaux situés de part et d'autre du châssis.
le vantail ouvre vers l'extérieur selon un axe vertical latéral
le vantail ouvre vers l'intérieur suivant un axe vertical latéral.
le vantail bascule vers l'intérieur autour d'un axe horizontal en partie basse
le vantail bascule autour d'un axe central horizontal.
panneaux coulissant suivant des rails horizontaux haut et bas.
le vantail pivote autour d'un axe central vertical.
Principal élément porteur de la structure des combles, destiné à recevoir les pannes, le faîtage et les chevrons. La ferme est constituée par l'assemblage de plusieurs pièces, dont les principales sont les arbalétriers, l'entrait et le poinçon; viennent ensuite, selon le type de la ferme : les contrefiches, les entraits retroussés, les jambes de force, les blochets, les aisseliers, etc.
semblable à la ferme en A, et dont la partie basse des arbalétriers est soulagée par des jambes de force assemblées dans des semelles qui reçoivent également le pied des arbalétriers.
ferme conçue pour s'adapter sur un comble à la Mansart. En charpente moderne, les fermes se distinguent les unes des autres par la technique selon laquelle elles sont réalisées, et peuvent être triangulées, à âme pleine,
due à l'architecte italien de la Renaissance Andréa di Pietro, dit Palladio, et dont l'usage s'est surtout développé en France au cours des XVIIIe et XIXe siècles.
ferme dont les appuis ne sont pas situés à la même hauteur, ou bien placée dans un comble dont les pentes sont inégales.
qui se compose essentiellement de deux arbalétriers, d'un entrait retroussé et d'un poinçon.
due aux ingénieurs grecs ou romains de l'Antiquité, et composée, sous sa forme la plus simple, d'un entrait, de deux arbalétriers d'un poinçon et de deux contrefiches.
ferme à entrait retroussé conçue pour s'adapter sur des exhaussements en maçonnerie construits au-dessus du dernier plancher, et pourvue de ce fait de blochets destinée à permettre l'assemblage de pied des arbalétriers
1. Ferme légère employée dans les faux combles, les combles perdus et les ouvrages provisoires. 2. Fermette industrialisée, appellation regroupant divers systèmes de fabrication de fermes légères assemblées par des goussets en contreplaqué (collés, agrafés ou cloués), par des plaques métalliques (clouées ou assemblées par pression), ou encore par clouage de plusieurs épaisseurs superposées de bois.
Eléments en bois, fer, tôle ou plastique assurant la protection des ouvertures.
Il s'agit de l'ensemble des armatures métalliques incorporées dans la maçonnerie et assurant la solidité de la construction. Naturellement très résistant aux forces de compression, le béton a besoin de compléter sa résistance par les ferraillages pour résister aux forces de traction.
Pièce métallique faite à façon pour renforcer les assemblages dans les ouvrages de charpente : " les plates-bandes, les harpons et les étriers sont des ferrements ".
Le degré coupe-feu (CF) : échauffement de la face non exposée au foyer.
Le degré pare-flamme (PF) : opposition au passage des flammes.
La réaction au feu, elle définit la propagation du matériau en tant qu'agent de combustion et donc d'élément de propagation de l'incendie.
La résistance au feu, elle correspond à la durée pendant laquelle les éléments de construction continuent de remplir leur fonction malgré l'action d'un incendie. On distingue alors :
La stabilité au feu (SF) : conservation des caractéristiques mécaniques des éléments.
Bande de fer étroite et mince utilisée pour divers ouvrages, en particulier pour confectionner des contreventements dans le plan des toitures, ou pour équilibrer les forces rampantes des pannes d'un versant sur l'autre (lorsqu'il s'agit d'un ouvrage sur poteaux ne comportant pas, de ce fait de sablières fixées sur les maçonneries).
1. Profil en forme d'angle rentrant, pratiqué longitudinalement sur l'arête d'une pièce de bois. Ce profil peut être simple (c'est-à-dire à 90°), biais ou double : " lorsque deux feuillures se trouvent face à face dans un même joint, elles produisent une contre-feuillure ". 2. Feuillure à brique, nom parfois donné à un arrachement ou à une nervure pratiquée dans les montants ou les poteaux qui reçoivent une maçonnerie.
Nom générique des panneaux rigides constitués de fibres ou copeaux de bois agglomérés par un liant hydraulique ; syn.: béton de bois. Les fibragglos sont définis par la nature de leur liant, par la présence ou non de chlorures, parleur format, et par référence à leur norme qui les concerne. Par ex. : fibragglo CPA sans chlorure, 2 000 x 500 x 35, NF B 56-029. Certains sont fournis avec un parement et / ou un isolant thermique contrecollés.
Désigne de façon générique les matériaux préfabriqués constitués de fibres très fines agglomérées par un liant de ciment. Désigne en particulier les produits à base d'amiante-ciment, et ceux dans lesquels l'amiante a été remplacé, depuis les années 70, par des fibres artificielles aux caractéristiques mécaniques comparables. Ce type de matériau, moulé, étendu à plat ou centrifugé, sert à fabriquer une large gamme d'éléments préfabriqués : canalisations, conduits, chutes, panneaux, plaques, tuiles...
moquettes de laine, bourre, etc.;
(fibres d'acier pour renforcement mécanique de bétons et d'enduits projetés) ; ces fibres de renforcement sont de plus en plus utilisées pour armer les bétons dits bétons de fibre, et pour confectionner des mortiers pour chapes.
(amiante, laine de roche, de verre, fibre de verre en toiles et feutres non-tissés).
(polypropylène, polyamide, polyester, etc.).
Pièce de quincaillerie fixée à force ou vissée et pivotant sur un gond et qui permet l'ouverture d'un vantail ainsi que son réglage.
Fil servant à vérifier qu'un plan est vertical.
Déformation courbe d'un mur trop mince, d'une longue pièce de charpente ou d'un poteau de trop faible section, lorsqu'ils sont soumis à une charge longitudinale excessive, ou dont l'application est décentrée. Par extension, désigne la courbure d'une poutre ou d'un plancher qui subissent des efforts transversaux, ou tranchants.
Pièce de bois ou de métal, que l'on rapporte de part et d'autre du joint d'une membrure, pour former un assemblage ou le renforcer: " contrairement aux éclisses, les flasques transmettent la totalité des efforts qui sollicitent les pièces sur lesquelles elles sont appliquées ".
1. Construction en charpente très élancée et placée sur les tours d'un clocher, à la croisée du transept ou à côté d'un édifice religieux. Syn. aiguille. 2. Flèche torse, flèche contenant des arêtiers croches qui donnent une forme en spirale. 3. En géométrie et en charpente, dans un cintre ou dans un arc, perpendiculaire élevée au milieu de la ligne passant par leur base, et prolongée jusqu'à leur sommet. 4. Hauteur d'un comble, depuis la ligne de trave jusqu'au couronnement. 5. Dans un Pont-levis, partie avant de la bascule où se fixent les chaînes de manoeuvre. 6. Creux produit dans la longueur d'une pièce de bois, lorsque celle-ci supporte une charge trop lourde. 7. Calcul de la flèche, en résistance des matériaux, moyen par lequel on détermine, compte tenu du coefficient de sécurité, la flèche que prendra une pièce sous une charge déterminée. Dans les ouvrages courants, la flèche admissible est égale à 1/300 de la Portée.
1. Mode de sollicitation qui tend, dans une section d'un élément donné, à comprimer les fibres situées d'un côté de la fibre neutre et à tendre celles situées du côté opposé : " la flexion peut être simple, déviée ou composée, selon que les forces qui sollicitent une poutre sont placées ou non dans le même plan que ses axes, et selon qu'elles agissent seules, simultanément ou alternativement ". 2. Flexion déviée, sollicitation s'exerçant sur une pièce placée à dévers.
Morceau de bois long et mince, de section triangulaire et d'épaisseur variable, débité dans un bois bien de fil, et servant à reboucher les gerces des grosses pièces destinées à demeurer apparentes ou à être peintes.
Projection de fibres mélangées à un liant en vue d'assurer l'isolation thermique d'une surface.
Phénomène consistant en une augmentation de la déformation d'un système dans le temps, sous l'application d'une charge constante.
Réaction de gonflement du sol en place, lorsqu'il est terrassé. Exemple : 1m3 de sol en place représentera 1,4 à 1,7m3 de terre à évacuer.
Planche formant le fond d'un chéneau.
Fond d'un trou ou d'une tranchée aménagée pour recevoir par exemple les fondations.
Ce sont les semelles de la construction.Conçues en fonction de la nature du sol, les fondations sont très importantes puisque leur rôle est de transmettre les charges au sol (elles font peser sur le terrain la totalité du poids de la maison).
Les fondations spéciales sont généralement situées a des profondeurs > à 2 m et nécessitent des engins spéciaux pour les réaliser (pieux battus ou coulés, micro pieux, puits en béton).
Types de fondations dont la base se trouve à faible profondeur et ne nécessitant pas d'engins spéciaux pour les réaliser.
Produit qui détruit ou empêche le développement des micro-organismes végétaux (lichens, moisissures, mousses). Syn.: anticryptogamique.
C'est la contrainte admissible par le sol. La charge en présence est estimée en kg/cm2. Bon sol = 2kg/cm2
Réservoir enterré recevant les eaux ménagères afin de les liquéfier et de les traiter, puis de les évacuer par épandage ou autre système.
Action de creuser dans un terrain. Tranchée pour couler les fondations.
Cette fouille est destinée à recevoir des fondations ou des canalisations. Elle est généralement de faible largeur et de faible profondeur.
Gaine permettant de protéger les câbles et canalisations dans les traversées de maçonnerie ou dans le sol.
Ils ne se limitent pas à la rémunération du notaire (ses émoluments). Ils incluent également le remboursement des sommes qu''il aura engagées pour le compte de l''acheteur (les débours) et les impositions qu''il reversera au Trésor, comme le droit d''enregistrement.
Période au cours de laquelle l''emprunteur est dispensé par l''organisme de crédit du remboursement de ses mensualités. Attention, la durée du remboursement est prolongée d''autant. Lorsqu''on parle de franchise partielle, seul le remboursement des intérêts est suspendu, non celui du capital.
1. La frise chanlattée est une latte à profil biseauté en trapèze, utilisée pour les voligeages; sa largeur va de 50 à 80 mm, ses deux hauteurs étant de 15 et 26 mm. 2. Planche de débit étroite " 13 cm de large), de 18 à 26 mm d'épaisseur brute, utilisée surtout pour fabriquer les lames de parquet ou divers éléments embrevés. Dans un lambris ou dans une porte à panneaux, la frise est un panneau intermédiaire plus large que haut.
1. Frise rabotée constituant les lames de parquet dont l'assemblage se fait par emboîtement à rainures et languettes ; le parement des frisettes a de 6,5 à 8 cm de largeur. La frisette double est une frisette de largeur inférieure à 6,5 cm. Planchette de bois résineux d'env. 10mm d'épaisseur, à emboîtement latéral, utilisée en lambrissage des murs et plafonds ; les frisettes sont fixées sur des tasseaux transversaux, avec des pointes (fixettes) clouées en biais dans leurs rainures.
Panneau de forme triangulaire ou courbe, mouluré ou non, servant à clore le devant d'un comble de lucarne.
Ecart d'aplomb d'une paroi par rapport à la verticale.
désigne une lambourde, une solive ou un madrier supportant une plate-forme ou un parquet.
Modèle réalisé à la grandeur réelle pour servir au traçage, au calibrage ou au perçage d'une pièce.
Contremaître, chez les charpentiers. Il distribue les gâches (c'est-à-dire les travaux devant être effectués par les équipes), et est responsable de l'organisation de l'atelier, de la qualité des travaux qui s'y exécutent, de la productivité et, quelquefois, de l'embauche. Il assure, en outre, la livraison et l'approvisionnement des chantiers, sur lesquels il se rend parfois pour relever des mesures " par ses fonctions, le gâcheur est l'organe de liaison entre le bureau, l'atelier et le chantier ".
Chute verticale encloisonnée dans laquelle sont groupées diverses canalisations, évacuations, conduites de ventilation...
1. Remplissage des pans de bois par des briques ou autres éléments, creux ou pleins, posées à chant. 2. (coulissants à): Système de baies coulissantes où les vantaux disparaissent dans la cloison.
Application d'une mince couche de zinc sur les métaux ferreux pour les protéger de la corrosion. La galvanisation, ou zingage, se fait soit par immersion à chaud des pièces dans un bain de zinc fondu vers 500°C, soit par un procédé électolytique.
Appelée également garantie de bon fonctionnement, cette garantie couvre pendant deux ans - à partir de la date de réception des travaux - les défauts affectant le bon fonctionnement de certains éléments du logement. Il s''agit des équipements que l''on peut enlever sans endommager la construction : chaudière murale, fenêtres, portes, appareils sanitaires et installations électriques.
Le constructeur d''une maison individuelle doit garantir au propriétaire que les travaux seront réalisés pour le prix et dans les délais mentionnés dans le contrat de construction.
La garantie de parfait achèvement couvre tous les défauts qui pourraient apparaître dans un logement neuf durant la première année qui suit la réception des travaux. Cette garantie couvre les fissures, une isolation phonique mal faite, ou encore des carrelages qui se décollent. Le constructeur a une obligation de résultat et doit réparer les malfaçons constatées.
Pendant 10 ans à compter de la date de réception des travaux, l''ensemble de la construction est couvert par la garantie décennale. Tous les troubles graves compromettant la solidité de l''immeuble (défauts graves d''étanchéité) ou le rendant impropre à sa destination d''habitation (climatisation défectueuse) sont garantis pendant dix années.
Distance minimale de 16 cm entre les parois externes d'un conduit de fumée ou d'un foyer de cheminée et tout élément inflammable: poutre, solive, moulure en bois, gaine électrique.
1. Balustrade horizontale construite sur le bord du palier d'arrivée d'un escalier. 2. Dispositif placé, du côté du vide, au-dessus de chaque platelage d'un échafaudage. Le garde-corps se compose d'une plinthe, d'une sous-lisse, d'une lisse et d'une main courante.
1. Entaille comportant un fond et deux joues verticales, et pratiquée à l'extrémité d'une pièce de bois pour lui permettre d'en recevoir une autre qui passe lisse ou qui comporte un léger moisement : " la gargouille est surtout employée pour permettre l'assemblage du faîtage et du poinçon ". 2. Canalisation horizontale de rejet des eaux de pluie.
Qualifie une surface dont les côtés ne sont pas dans un même plan. Ce phénomène se produit assez souvent lors du séchage des bois de charpente, qui peuvent perdre leur forme primitive.
Se contourner, perdre sa forme primitive.
Un matériau est dit gélif lorsqu'il est sensible au gel. Matériau poreux qui se fissure ou éclate sous l'effet du gel.
Corniche en tuiles destinée à éloigner les eaux de pluies de la façade.
Géomètre habilité pour les études et travaux de délimitation des biens fonciers, pour l'établissement des plans cadastraux, pour mesurer les surfaces d'un bâtiment ou d'un terrain.
Petite fente produite à la surface du bois par un séchage mal conduit ou trop rapide, ou par une exposition prolongée au soleil d'un bois incomplètement sec.
Largeur des marches d'escaliers.
Faible pente façonnée sur l'appui d'une baie, pour permettre l'écoulement des eaux de pluie : " le glacis comporte en général un léger arrondi dans ses parties haute et basse ".
Petite moulure en quart-de-rond réalisée en sous-face d'un appui. Elle évite à l'eau de pénétrer par capillarité à l'intérieur de la construction. Syn. larmier.
Elément métallique d'une paumelle supportant une porte ou un vantail.
1. Partie oblique d'une mortaise, située du côté opposé à l'about. Dans un assemblage oblique par tenon et mortaise, la gorge suit l'inclinaison de la pièce qui porte le tenon; la partie malle d'un embrèvement peut également se situer en gorge. 2. Cannelure dans laquelle passe la corde d'une poulie, gorge du réa d'une poulie. 3. Partie creuse formant une moulure concave.
1. Grosse cheville métallique. 2. Boulon de scellement droit, utilisé lorsqu'un poteau n'est jamais soumis à un effort de soulèvement. 3. Tige dont le fût généralement cylindrique, fileté ou non, est fixé mécaniquement ou par soudage sur une pièce qu'il ne traverse pas. Dans ce cas, en mécanique ou en serrurerie, le goujon remplace, le plus souvent, un boulon, tandis que, droit ou coudé, il sert de connecteur en construction mixte acier-béton.
Profilés métalliques ou PVC disposé en partie basse des toitures et destinés à receuillir les eaux pluviales et à les canaliser vers les évacuations.
1. Petite rainure en V formée, lors de l'assemblage de deux lames de lambris, par la rencontre des chanfreins réalisés au droit de leur joint, pour en accuser le raccord et atténuer d'éventuels retraits. 2. Assemblage en grain d'orge, sorte d'assemblage en forme de V, en creux ou en saillie, pratiqué sur le chant de certaines lames de parquet ou de lambris : " le grain d'orge remplace l'assemblage traditionnel par rainure et languette ". 3. Dent complémentaire d'une fraise, destinée à trancher le fil du bois au droit de l'arasement, avant que le copeau ne soit soulevé, ce qui évite les éclats.
Liaison plus ou moins dense des particules qui constituent la matière : " le grain du bois; ce Chêne, ce Hêtre, ont un joli grain ". Ce sont, en principe, les bois fruitiers (Noyer, Merisier, etc.) qui possèdent le grain le plus fin : " le grain détermine, en fait, l'état de surface d'un bois, après finition ".
Excès de matière parfois observé après un usinage défectueux : " un tenon a du gras, quand il est trop fort pour entrer dans sa mortaise; de même, un arasement a du gras, quand un excès de bois, à la base du tenon, s'oppose à la bonne jonction des pièces ".
Agrégat calibré. Utilisé dans la composition du Béton.
Résidus résultant d'une démolition.
Opération d'atelier consistant à soumettre poutrelles et tôles à l'action de grenailles métalliques projetées à grande vitesse par une machine appelée "grenailleuse", pour les débarrasser de la rouille, de la calamine, etc. avant de les peindre. Les usines sidérurgiques fournissent maintenant des tôles et des profilés grenaillés, prépeints ou non.
Matériau utilisé comme revêtement de sol généralement sous forme de carreaux. Il est obtenu par cuisson de terres argileuses et siliceuses très fines, auxquelles on ajoute des colorants. Il se caractérise par sa grande résistance à l'usure.
Assemblage de poutres de charpente s'entrecroisant carrément et reposant en fond de fouille ou sur des pilotis. Le grillage sert d'assise aux fondations d'un édifice élevé sur un terrain instable ou inondé.
(ou rampanage) Arase en béton sur les pointes de pignon.
Revêtement, par des éléments rapportés (lambris, clins, parquet, etc.), d'un ouvrage non conçu pour rester apparent, afin de lui donner un aspect plus agréable, plus chaud et plus esthétique : " habillage d'un comble, d'une saillie, d'un ouvrage en béton ou en métal ". Syn. revêtement.
(monter en...) une façon de monter un mur en décalant chaque rang pour améliorer sa rigidité. Cela oblige aussi la mise en oeuvre d'un poteau d'angle.
Fer plat, coudé ou non, servant de platine d'assemblage de deux éléments de murs en pans de bois ou de deux pièces de charpente.
Câble métallique servant à relier une masse en équilibre instable à un point d'appui fixe (corps-mort ou treuil). Par exemple : une ossature en cours de montage, un mât ou un portique de levage sont haubanés pour assurer leur stabilité.
Forme de terre-plein constituée de gros blocs de matériaux durs.
Pièce souvent ouvragée servant à frapper à la porte .
Se dit d'une construction dont les portes et les fenêtres sont posées.
Stade de la construction correspondant à l'achèvement des murs extérieurs et de la toiture. Cette étape de la construction déclenche, dans le cadre d'un Contrat de Construction de Maison Individuelle, le versement d'une échéance.
Se dit d'une surface dont calculée à partir de l'extérieur des murs.
Remplir au mortier (plâtre ou béton) un élément de construction.
Tout élément préfabriqué destiné à être placé entre les poutrelles d'un plancher assurant ainsi le coffrage et la sous face de ce plancher.
Bâti métallique ou en bois, fixé dans la maçonnerie ou les cloisons et servant d'encadrement à une porte.
Produit imperméabilisant, ayant pour effet d'interdire ou de ralentir le cheminement de l'eau ou sa pénétration dans les matériaux, et de les préserver contre les effets de l'humidité.
ce sont des adjuvants soit en doses liquides, soit en poudre, à incorporer dans les enduits, mortiers et bétons au moment de leur malaxage.
ce sont des produits modifiant les caractéristiques de capillarité, ou obstruant les pores superficiels des bétons, des enduits, du bois, etc. Ils se présentent sous forme liquide, généralement incolore.
1. Appareil de mesure du taux d'humidité de l'air ou des gaz. 2. Appareil mesurant la teneur en eau du bois (syn. : humidimètre, dans ce sens) : les hygromètres à bois mesurent la résistivité entre deux électrodes pointues enfoncées dans le bois.
Se dit d'un système qui n'est pas isostatique, et dont les déformations doivent être prises en compte dans la définition des efforts; d'où la nécessité de le dimensionner au préalable.
Garantie prise par le prêteur sur le bien immobilier pour lequel il a consenti le crédit. Appelée hypothèque conventionnelle, elle lui permet de faire procéder à la vente forcée de votre logement, si vous êtes dans l'incapacité de rembourser.
Se dit d'un matériau traité pour offrrir une meilleure résistance au feu.
Cette opération vise à matérialiser l'emplacement exact de la maison sur le terrain. C'est sur cette base que sera effectué le Terrassement. Il est très important de participer à la réunion d'implantation proposée par votre constructeur afin d'éviter toute mauvaise surprise au démarrage du projet.
Déterminer la position des éléments principaux d'une charpente, en vue du levage; de machines dans un atelier, en tenant compte des opérations successives qu'elles effectuent dans l'élaboration d'un travail; d'une construction sur le terrain; etc.
Partie fixe ou mobile au-dessus d'une porte ou d'une fenêtre.
Aptitude d'un bois à se laisser pénétrer par un produit de préservation. Cette aptitude comporte plusieurs degrés (ainsi, le bois peut être totalement imprégnable ou à l'inverse, être réfractaire), et dépend de l'essence considérée. L'Aubier est généralement beaucoup plus facilement imprégnable que le duramen, ce dernier n'étant pas du tout imprégnable dans la plupart des essences où il est nettement différencié (Chêne, bois tropicaux, etc.).
Pénétration d'un produit de préservation dans le bois, ou procédé utilisé pour y parvenir. Suivant la nature du bois, la formule du produit et le procédé de mise en oeuvre, l'imprégnation peut être profonde, ou n'intéresser que la périphérie des pièces traitées ; on parle, dans ce dernier cas, d'imprégnation superficielle.
Première couche de peinture diluée permettant la préparation des ouvrages à traiter.
Application au marché de travaux (matériaux et main d'oeuvre) d'indices de variation des prix.
Indice national du bâtiment. C'est la référence officielle de révision des prix de construction.
L''indice du coût de la construction (ICC), établi par l'Insee, constitue l'indice légal de référence pour ajuster les hausses des loyers soumis à la loi du 6 juillet 1989. Il prend notamment en compte l'évolution des coûts des matériaux, des transports et de la main-d'oeuvre.
Doppe de l'habitation à ralentir les changements de température. On parle alors d'inertie thermique.
Parties inférieures des structures, généralement enterrées.
Ou inoxydable. Qualifie un alliage métallique protégé contre les risques de corrosion (oxydation) tel que l'acier inoxydable, qui est un acier auquel on rajoute du chrome et du nickel. Cela constitue un matériau inattaquable, dans sa masse, par les intempéries.
Appareil placé dans la cheminée et permettant de récupérer la chaleur.
Un contrat de construction de maison individuelle (CCMI)qui mentionne une date de livraison prévoit également les intérêts de retard en cas de dépassement. Ces pénalités égalent au minimum 1/3000e du prix convenu par jour de retard, soit 1 % par mois.
Appareil électrique servant à interrompre ou à établir le courant.
Surface intérieure concave d'un arc ou d'une voûte.
Qui enfle et qui gonfle. On dit d'une peinture ou d'un enduit qu'ils sont intumescents s'ils sont capables de former un dépôt ayant la propiété de gonfler "comme une meringue" sous l'action d'une forte chaleur (incendie), en donnant un revêtement isolant thermique à structure cellulaire. Alors que la peinture s'étend à la brosse ou au rouleau, l'enduit, plus épais, se dépose à la spatule à mastiquer.
Terme lié aux portes intérieures. Ces portes sont composées de deux plaques de contreplaqué ou d'isorel maintenues entre elles.
Matériaux mis en oeuvre en vue de gérer les transmissions thermiques ou acoutiques au travers des parois.
L'indice "alpha" mesure l'isolation phonique. Plus il est levé plus l'isolation est bonne.
Le coefficient K mesure le pouvoir isolant d'une paroi.Les matériaux de base pemettant d'assurer une bonne isolation thermique sont la laine de verre ou de roche, le polystyrène, le béton cellulaire...
Se dit d'un système dont on peut définir les efforts à l'aide des équations de la mécanique, ce qui permet de calculer les réactions d'appui et, par suite, les contraintes et les flèches.
Se dit d'un corps possédant les mêmes propriétés physiques dans toutes les directions : " le métal est isotrope ". Contr. anisotrope.
Dispositif de fermeture composé de lamelles verticales en bois ou en P.V.C . En position fermée les lamelles sont repliées contre les tableaux de la fenêtre.
Partie d'un mur servant de poteau généralement placé entre deux ouvertures.
Pièce de charpente entrant dans la composition de certains éléments de structure tels que les fermes, les arêtiers et les noues (lorsqu'ils sont sur blochets, à entraits retroussés, etc.), et plus particulièrement destinée à soulager l'arbalétrier de la charge que lui transmet la panne, pour la reporter sur un appui stable (mur, poteau, semelle, etc.).
Courte pièce verticale qui, dans une charpente, soulage la partie inférieure d'un arbalétrier. La jambette d'échiffre : est le petit poteau qui porte le limon au départ d'une volée d'escalier.
Espace compris entre deux éléments : " dans un assemblage par tenon et mortaise, le tenon a du jeu, pour entrer librement; après séchage, il peut se produire un jeu entre deux planches; entre une 'pièce de charpente et la maçonnerie, il est prudent de laisser un jeu, pour régler aisément la charpente ".
1. Ligne formée par la réunion de deux pièces : " dans un assemblage par tenon et mortaise, l'arasement forme la ligne de joint ". 2. Joint de transport, joint réalisé dans des éléments de très grande longueur, pour en permettre le transport dans les limites autorisées par le Code de la route. 3. Joint à repos, raccord entre deux éléments d'une crémaillère : " rejoint est d'équerre par rapport au-dessous de la crémaillère et comporte un repos horizontal de 3 cm ". 4. joint à cul nu, joint formé par le contact de deux pièces qui ne sont maintenues par aucun assemblage*. 5. Joint scarf, joint oblique réalisé comme une coupe en sifflet et permettant d'abouter des planches ou des panneaux de contreplaqué, de façon à obtenir des éléments de grande longueur - " en principe la longueur du joint scarf est égale à 10 fois l'épaisseur des éléments ".
Combler, finir le joint d'un parement (brique , pierre , etc )
1. Épaisseur de bois laissée de chaque côté d’un assemblage femelle : " les joues d’une mortaise, d’une rainure ".
2. Chacune des faces des solives qui délimitent leur entrevous.
3. Chacune des deux faces latérales d’un rabot, au droit de la lumière.
4. Chacun des deux côtés formant la chape d’une poulie.
5. Chacune des faces d’un chéneau.
1. Dans une lucarne, partie triangulaire comprise entre le poteau, la sablière et le chevron correspondant au lattis du grand comble : " l'ossature de la jouée est généralement formée Chevrons assemblés tournisses ". Syn. clairie. 2. Arbalétrier de jouée, voir arbalétrier.
Ouverture donnant sur une propriété voisine et qui doit rester fermée fixe pour des raisons légales.
1. Pièces de bois semblables et disposées parallèlement, soit comme supports verticaux, soit comme poutres ou solives. 2. Les deux montants d'une sonnette (ou de certains pressoirs), ou les deux pièces qui reçoivent le treuil dans une bigue.
Matériau composé de longs filaments enchevêtrés.
amas de longs filaments d'acier utilisé en décapage et ponçage fin, surtout en menuiserie.
enchevêtrement de longs et fins copeaux de bois, utilisé autrefois comme absorbant ; syn. frisure de bois.
Matériau isolant du même type que la laine de verre mais à base minérale (sable).
matériau isolant dont les fibres sont obtenues par filage de mélanges de minéraux en fusion (schistes, silico-calcaires) ; son coefficient est voisin de 0,03 à 0,04 W/m.°C.
Matériau isolant composé de fils de verre très fins entremêlés et présenté sous forme, de rouleaux ou en vrac.
matériau isolant constitué d'un enchevêtrement de fibres de verre filé très fines (15 à 20 g) ; son coefficient est voisin de 0,040 W/m.°C. Le plus souvent, ce matériau est présenté soit en panneaux, nu ou contrecollé à un papier kraf
terme générique désignant un amas de fibres en matière minérale amorphe, laineuse, et qui sont obtenues à partir de laitier, de roche ou de verre. Les produits isolants à base de fibres minérales font l'objet de normes.
Matière blanche poudreuse apparaissant à la surface des ouvrages en béton.
1. Pièce de bois placée horizontalement le long d'un mur ou d'une poutre, et destinée à recevoir les solives d'un plancher. 2. Lambourde à parquet, pièce de bois de 27 à 34 mm d'épaisseur et de 80 de largeur environ, scellée' sur une dalle en béton ou clouée sur des solives, et destinée à recevoir des lames de parquet' ou des panneaux divers.
Motif décoratif constitué par des découpes pratiquées dans les planches de rive et les bandeaux, pour en agrémenter l'aspect. Les lambrequins furent à la mode dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle et au début du vingtième.
Tout panneau fait d'un assemblage de planches embrevées pour composer des portes, cloisons, revêtements de murs.
il est fait de panneaux sans plate-bande embrevés dans un bâti sans moulures ni chanfreins, formant une bordure plane, en saillie.
il est composé de panneaux embrevés dans des cadres moulurés dans une alternance de pilastres, formant un revêtement mural décoratif fréquent autrefois dans les pièces de réception et les bibliothèques.
lambris de porte ou de revêtement dont chaque panneau comporte une table en saillie, éventuellement ouvragée de motifs en bas-reliefs ; le lambris est dit à petits cadres si les moulures sont poussées sur le bâti lui-même.
lambris dont les panneaux affleurent leur bâti d'encadrement de tous côtés.
lambris arrêté par une cimaise à une hauteur de 8O à 130 cm, la partie supérieure du mur étant peinte ou tapissée.
composé seulement de frises de 0,11 m de largeur, jointes à rainure et à languette et fixées par des pointes en biais sur un bâti mural.
Ouvrage en lambris et son exécution. Ensemble des lambris d'un local ou d'un bâtiment.
1. Isolation : espace libre de quelques cm entre deux parois parallèles. Les lames d'air peuvent avoir l'une ou l'autre de ces deux fonctions, ou les deux : a) pour l'isolation thermique, les lames d'air immobile, ou lames d'air fermées- constituent un des meilleurs isolants à condition que leur épaisseur soit suffisante pour réduire les échanges thermiques par conduction: au-dessous de 2 cm, l'efficacité diminue rapidement. Dans le cas des lames d'air ventilées par des ouvertures basses et hautes vers l'extérieur (sous un matériau de couverture ou derrière un bardage), le mouvement de l'air doit être lent pour ne pas éliminer rapidement les flux calorifiques. b) pour l'assainissement des murs, les lames d'air constituent une coupure de capillarité et un écran qui empêche les eaux d'infiltration de traverser la paroi ; si la lame d'air est ventilée lentement par des ouvertures extérieures hautes et basses, elle contribue à l'assèchement des parois : elle se charge d'humidité pour l'évacuer à l'extérieur. 2. Vitrerie : les lames d'air constituent l'écran thermique des vitrages isolants et survitrages.
Technique de fabrication de pièces de bois, poutres ou pièces de charpente en lamellé-collé, par contre-collage de lames multiples de bois raboté.
Technique d'assemblage des bois par superposition de lamelles à fils parallèles, préalablement encollées, et après polymérisation de la colle sous pression. La fabrication du lamellé-collé comprend : le séchage des lamelles; leur aboutage; le collage des joints et la coupe de longueur des lamelles; le rabotage, au cours du quel l'épaisseur des lamelles est calibrée; l'encollage; la mise sous presses; le cadrage en épaisseur, après stabilisation des éléments collée; le taillage; la finition; le stockage. Cette technique permet d'obtenir des éléments de structure de formes et de dimensions hors nature, très intéressants pour la réalisation de nombreux ouvrages.
Le lamibois, ou LVL, est constitué de lamelles ou de placages déroulés jointés bout à bout et collés fil sur fil, contrairement au contreplaqué où les fils sont croisés. Le principe de fabrication est le même que pour le lamellé-collé, les planches de bois aboutées étant remplacées par des placages. Ce matériau se présente essentiellement sous forme de poutres. Il est très répandu en Amérique du Nord. En Europe, il est fabriqué dans une seule usine, en Finlande. Il est utilisé pour des applications structurelles et en menuiserie.
Partie Malle en forme de petit tenon continu, usinée sur une pièce de bois et destinée à s'assembler dans une rainure. La languette peut comporter deux épaulements ou un seul; dans ce dernier cas, il s'agit d'une languette bâtarde.
Surélévation longitudinale au sommet d'un comble, pour l'aérer et l'éclairer les parties verticales du lanterneau peuvent être garnies fortes persiennes ou de châssis fixes ou mobiles, tandis que son toit est à une ou deux pentes.
Revêtement des tôles par application de peintures pour la protection des surfaces contre la corrosion. Ce sont des peintures acryliques, polyesters, etc.
Enfoncer de biais une pointe dans une pièce de bois, pour lui permettre de pénétrer plus profondément dans une autre pièce.
Partie antérieure d'une pièce d'appui, se terminant en sous-face par une petite moulure appelée goutte d'eau.
Produit d'imprégnation et de revêtement qui confère aux ouvrages en bois exposés aux intempéries à la fois la protection (hydrofuge, insecticide et fongicide) et la décoration (teinte naturelle ou coloration).
Mise en place d'un ensemble de lattes, et ouvrage qui en résulte.
1. Menuis.: autrefois, débit courant de Chêne ou de Châtaignier, en tasseaux longs et peu épais (env. 20 x 30 mm); désigne aujourd'hui, plus généralement, tout débit de bois en planchettes de 5 x 26 à 12 x 55 mm de section. 2. Couvert.: la latte carrée, tasseau de section carrée, désigne le liteau. Latte-volige, ou volige : latte plate sur laquelle sont clouées ou accrochées les ardoises. La latte de redressement désigne parfois la chanlatte.
1. Ensemble de lattes parallèles, espacées régulièrement ou jointives, clouées sur une surface ou sur un ouvrage tel que solivage, chevronnage de toit... 2. Ligne de lattis, voir ligne. 3. Venir au lattis, être placé dans le même plan que le dessus des chevrons (en parlant du dessus d'un arbalétrier ou d'une panne, par exemple). 4. Travailler au lattis, dans une épure de charpente, se servir d'une ligne ou d'un plan prolongé jusqu'au lattis, pour obtenir un emprunt ou une directrice 5. Le lattis mécanique est un treillis manufacturé utilisé comme armature des enduits de plâtre traditionnels appliqués en plafond, ou en surface murale sur pans de bois. Il est constitué de rangs de fines lattes assemblées parallèlement avec du fil de fer galvanisé, torsadé entre chaque latte. Il est fourni en rouleaux à dérouler et à fixer sous les solives des planchers. Une variante, le lattis de roseaux, ou canisse, ou cannetis, est constituée de roseaux fendus assemblés de la même façon.
1. Action de lever. 2. Dans un sens plus large, ensemble des opérations ayant pour but la mise en place de la charpente sur le chantier, et comprenant l'implantation, la vérification des alignements, des hauteurs et des niveaux, la distribution des bois, le levage proprement dit, le réglage de la charpente et la finition.
Ouvrier spécialisé dans le levage des charpentes.
Quartier de pierre, ou gros moellon dur, équarri grossièrement, et qu'on emploie dans les fondements d'un édifice.
1. Pièce oblique placée dans l'angle de deux autres pièces, pour les stabiliser par triangulation. 2. Lien de faîtage, pièce oblique, placée généralement à 45° dans l'angle du poinçon et du faîtage, pour maintenir la ferme dans sa position verticale et assurer le contreventement longitudinal de la charpente. 3. Lien de sablière, pièce oblique jouant le même rôle que le lien de faîtage, dans les constructions sur poteaux. 4. Lien de panne, pièce destinée à soulager une panne dont la portée est trop longue ou qui comporte un porte-à-faux. 5. Lien de pente, lien à dévers dont l'établissage exige qu'il vienne deux fois sur ligne car il s'assemble obliquement dans deux pièces différentes. 6. Lien à tenaille, lien croche, généralement double, entrant dans la composition des guitardes, et adoptant la forme d'une tenaille. 7. lien Mansart, lien qui, dans un comble à la Mansart, s'assemble contre le pied de l'arêtier du brisis et va soulager la panne de bris.
1. Pièce de bois employée dans les charpentes à la Philibert Delorme, pour réunir les fermes entre elles. 2. Pièce de bois destinée à réunir toutes les solives d'un plancher, et remplacée de nos jours par des entretoises. 3. Nom parfois donné aux sous-faîtages, du fait que, dans la charpente à chevrons formant fermes, ils relient les entraits retroussés, lesquels sont assimilés aux solives d'un plancher.
1. Partie rampante et porteuse d'un escalier, recevant les marches, les contremarches et les balustres. 2. Limon central, limon présentant la particularité d'être placé le plus souvent à l'axe d'un escalier dont les marches sont en porte à faux. 3. Limon plate-bande limon horizontal, placé sur le pourtour d'une trémie d'escalier et en face de l'épaisseur du solivage, du plafond et du plancher, pour former la continuité du limon rampant et permettre l'assemblage de pied des bandes.
Pièce de charpente d'un plancher de bois, portée par deux solives ; parallèle à un mur, le linçoir reçoit les abouts de solives interrompues au droit d'un conduit de fumée ou d'une maçonnerie insuffisamment porteuse, par exemple au-dessus d'une ouverture. Il se différencie du chevêtre par le fait que ce dernier est nettement plus éloigné du mur. Par déformation, le mot linçoir est de plus en plus utilisé pour désigner une poutre muraillère, fixée le long d'un mur. En toiture, le linçoir désigne la pièce porteuse de chevrons interrompus au droit d'une souche de cheminée, d'une lucarne ou d'un châssis de baie rampante. Syn.: guigneau.
Carrelage linéaire utilisé en frise décorative.
Sol constitué par une accumulation de matériaux remplissant les conditions pour servir de support à une flore très vivace. Dans ce sol, les effluents provenant d'une fosse septique, sont filtrés avant d'être dirigés vers un épandage.
Latte étroite, tasseau de bois de section carrée (environ 25 x 25 mm) ou rectangulaire (de 18 x 35 à 30 x 40 min). - 1. Couvert.: les liteaux servent surtout à accrocher les tuiles et les ardoises ; ils sont cloués en lattis horizontal, en liaisonnement sur les chevrons, avec un espacement égal au pureau des tuiles ou des ardoises. Les liteaux doivent être traités pour leur conservation, comme tous les bois de charpente. - 2. Menuis.: tasseau fixé contre un mur pour servir de support.
Mise en place des liteaux, ensemble des liteaux d'un toit. Syn.: lattage.
Balcon couvert et fermé latéralement, ne faisant pas saillie par rapport au plan de la façade.
La loi Carrez, ou loi no 96-1107 du 18 décembre 1996 améliorant la protection des acquéreurs de lots de copropriété, est une loi imposant au vendeur d'un lot de copropriété (ou d'une fraction de lot) d'en mentionner la superficie privative dans tous les documents relatifs à la vente. Elle ne s'applique pas dans le cas de l'achat sur plan, ni à l'achat de terrains à bâtir. La surface privative, appelée superficie Carrez, est la superficie des planchers des locaux clos et couverts après déduction des surfaces occupées par les murs, cloisons, marches et cages d'escaliers, gaines, embrasures de portes et de fenêtres. Il n'est pas tenu compte des planchers des parties de locaux d'une hauteur inférieure à 1,80 m. De plus, les lots ou fractions de lots d'une superficie inférieure à 8 m2 ne sont pas pris en compte pour le calcul de la superficie privative. Cela peut être le cas d'une chambre de bonne. Enfin, les caves, garages, emplacements de stationnement, boxes, greniers non aménageables ou places de parking ne sont pas comptabilisés.
Versant le plus long d'un comble, délimité à sa base par l'extrémité des chevrons, et, au sommet, par le faîtage : " un comble sur pignons est composé de deux long-pans; un comble deux-étaux comprend deux croupes et deux long-pans ".
Longue pièce de bois qui soutient, relie ou renforce plusieurs autres pièces: "dans un pont en charpente a longrine peut avoir la même fonction que le longeron, et être placée parallèlement et très au-dessous de lui; dans un échafaudage, la longrine relie les pointiers et supporte les boulins". Syn. tendière. Poutre d'infrastructure reliant des plots de fondation.
Fenêtre en saillie sur la pente d'un toit. Ouverture pratiquée dans un comble pour en éclairer et en aérer l'intérieur
C'est celui à qui le maître de l'ouvrage (le client) confie la conception, l'étude, la direction des travaux. Personne physique ou morale chargée par le maître d'ouvrage de la conception d'un projet immobilier, de l'assistance pour le choix des entreprises, et de la vérification de la conformité des constructions par rapport au projet élaboré et aux engagements contractuels. La fonction de maître d'oeuvre est notamment exercée par les architectes ou le constructeur avec lequel on signe un contrat de construction;
C''est celui qui commande les travaux de construction de sa maison. Il réceptionne les travaux à leur achèvement et assure les versements du prix convenu.
un madrier est une planche épaisse généralement façonnée dans un bois dur comme le chêne, utilisée pour les gros travaux de menuiserie et de construction, et autrefois pour recouvrir les voies de circulation. Le débit du bois en madriers produit des plateaux de plus forte épaisseur que les planches. Les épaisseurs usuelles sont de 54, 65, 80, 90, 110 millimètres et plus.
Partie supérieure d'une rampe,c'est une barre d'appui sur laquelle glisse la main.
Une mainlevée (ou radiation) d'hypothèque est l'acte par lequel un créancier renonce au bénéfice de cette garantie. Elle se fait par l'intermédiaire d'un notaire, à l'initiative du débiteur.
Autres termes pour malfaçon : vice de construction, désordre ou dommage. Une malfaçon est le résultat d'une mauvaise exécution des travaux et elle engage la responsabilité du constructeur - pendant deux ans si elles portent sur de simples équipements et pendant dix ans lorsqu'elles compromettent la solidité ou la destination de l'immeuble.
Se dit d'un espace aménagé dans des "combles à la Mansard". Le comble est formé par deux pans brisés. Le partie basse ayant un angle proche de la verticale.
Accord portant sur des travaux à exécuter. Il comprend un descriptif des prestations dues, les prix, les délais d'exécution, ainsi que les obligations et engagements des parties.
Auvent situé au dessus d'une porte d'entrée, souvent vitré.
Les menuiseries extérieures (fenêtres et portes fenêtres) peuvent être en PVC, en bois, en aluminium ou mixte (en bois et en aluminium).
Sorte de grillage obtenu à partir d'une tôle nue, galvanisée ou électrozinguée découpée en fentes parallèles assez courtes, ouvertes ensuite en losanges sous l'effet d'une extension transversale. Le métal déployé sert d'armature au plâtre et autres produits de protection contre l'incendie. Dans ses épaisseurs maximales, il sert aussi de caillebotis, de garde-corps, de brise-soleil, etc.
Plnchéité de terrasse constituée par un complexe de bandes étanches collées entre elles.
mur de faible hauteur formant soubassement.
mur sur lequel reposent les marches d'un escalier.
Murs intérieurs porteurs de la maison. Ne pas confondre avec les cloisons
mur permettant de résister à des poussées latérales (poussées des terres en sous sol...)
mur situé sur la limite séparative entre deux propriétés.
mur latéral d'une construction, perpendiculaire aux façades principales.
mur structurant assurant la descente des charges d'une construction.
Uage (habiter, louer.) qui appartient à l'usufruitier. Elle s'acquiert par donation, testament ou par contrat.
Ouverture vitrée située dans une porte.
Lucarne inscrivant un châssis circulaire ou ovale. Châssis circulaire basculant autour d'un axe central horizontal.
Ce document personnalisé reprend toutes les conditions du prêt proposé par l''organisme de crédit : nature, objet, modalités du prêt, montant, coût total, taux effectif global du crédit, échéancier des amortissements, garanties obligatoires (assurance, notamment). L''offre de crédit ne peut être signée qu''au terme d''un délai de réflexion de dix jours à compter de sa réception.
Assemblage d'éléments de pierre, carrelages, moellons... de formes irrégulières.
Volume largement vitre en saillie sur une facade.
Ouvrant en vantail proposant deux modes d'ouverture, souvent proposé pour les cuisines : * Soit ouverture à la française : vantail pivotant verticalement sur leur bord vers l'intérieur * Soit ouverture à soufflet : vantaux basculant horizontalement en imposte vers l'intérieur sur leurs bords inférieurs
Petite lucarne ou chatière large servant à ventiler les combles d'une toiture. Souvent présent sur les couvertures en ardoise lequel nécessite un ouvrage de charpente L'outeau peut-être de forme triangulaire (2 pentes), rectangulaire (ou plat).
Indique que l'ouvrant d'une menuiserie pivote autour d'un axe vertical.
Mode de découpage des aciers par oxydation à haute température. La coupe se fait au moyen d'un chalumeau oxycoupeur à flamme oxyacétylénique ou oxy-propane.
Phénomène chimique faisant passer un métal à l'état d'oxyde ou de mélange d'oxydes. Dans l'atmosphère, en présence de l'humidité et de l'oxygène, l'acier se recouvre d'un oxyde de fer hydraté appelé "rouille". Bien que le phénomène se ralentisse au cours du temps, il est des cas (interstices, creux profonds) où la rouille foisonne et peut exercer des efforts d'écartement entre faces assemblées. On protège la surface de l'acier contre l'oxydation par divers procédés, tels que l'application de peintures antirouille, la galvanisation, la métallisation, l'électro-déposition d'un métal protecteur. Cette protection est inutile pour les aciers patinables et, évidemment, pour les aciers inoxydables.
Surface en bois, béton, carreaux de plâtre...servant de plan de travail ou de support d'encastrement (éviers, vasques, baignoires ...). Elle peut être revêtue d'un matériau de finition (faïence, carrelages ...).
Plate-forme située en haut d'un escalier ou entre plusieurs volées.
1. Face plane d'un objet ou d'un ouvrage. "Un comble à quatre pans ; une flèche à six ou huit pans. Une ferme peut être considérée comme un pan de charpente. Un écrou à 6 pans. Un pan de mur, etc. ". 2. Pan coupé, a. dans un comble, surface triangulaire consécutive à l'interruption de deux murs que l'on raccorde par un troisième : " le pan coupé peut se concevoir sur un angle saillant, et donner naissance à deux arêtiers, ou sur un angle rentrant, et produire deux noues ", b. dans une voûte en lambris appliquée sous une charpente, succession de plans déterminés par les éléments qui constituent la ferme. 3. Pan de bois, ouvrage dont la structure est composée d'une ossature principale en charpente assemblée et qui reçoit un remplissage en maçonnerie légère. Cette structure comprend des sablières hautes et basses, des poteaux corniers et de remplissage, des décharges, des tournisses, des croix de Saint-André.
Ossature composée de montants et de traverses servant d'armature destinée à recevoir un remplissage de briques ou de parpaings. La section des montants et des traverses doit permettre au minimum l'emboîtement de la brique pleine de 5,5 x 11 x 22 cm sur l'épaisseur intermédiaire de 11 cm. Si la brique est montée sur chant (épaisseur 5,5 cm), l'ensemble, ossature et remplissage, prend le nom de "galandage".
Pièce de bois horizontale qui sert à soutenir les chevrons dans une charpente
Système de chauffage par radiateur électrique "rayonnant". Une résistance diffuse un rayonnement absorbé par les corps, les objets, les parois, qui à leur tour réchauffent l'air ambiant de manière homogène.
Les panneaux radiants ou rayonnants sont des appareils qui diffusent une grande partie de la chaleur (40% environ) par rayonnement, procurant ainsi une sensation plus agréable que la convection. Ils présentent une surface plus importante que les convecteurs mais sont plus esthétiques et plus minces. Leur prix d'achat est deux à trois fois plus élevé qu'un convecteur. Comme tout chauffage rayonnant, ils ont l'avantage de ne pas assécher l'ambiance, de ne pas mettre l'air en mouvement et d'assurer une température homogène.
Fixation des tuiles mécaniques par le dessous, à l'aide de fil de métal galvanisé; cette technique est utilisée surtout pour des versants de toits exposés à des vents violents.
Sécurité installée dans le tableau électrique et destinée à limiter les surtensions dues en particulier aux orages.
Le Parallam (marque déposée par la société américaine Trus Joist McMillan) permet de récupérer des chutes de déroulage pour en faire des poutres. Le principe consiste à encoller et presser ces chutes pour reconstituer une poutre présentant des caractéristiques mécaniques stables. Ce produit est relativement concurrent du LVL au niveau de ses applications.
Qualifie la conception architecturale adaptée au risque d'ébranlement par les séismes (secousses telluriques dites tremblement de terre). Cette conception fait l'objet de deux DTU : Règles P.S.69, complétées en 1982 ; Règles P.S.-MI 89. L'application de ces règles s'impose, à des degrés divers et selon les types de bâtiments, dans les régions à risques, qui sont classées en 5 zones (depuis 1985).
Profil rapporté, permettant de maintenir la vitre dans la feuillure d'une menuiserie.
Qualifie un composant qui, soumis à des conditions d'incendie normalisées, satisfait aux critères de résistance mécanique, d'étanchéité à la flamme et d'absence d'émission de gaz inflammables. Un élément pare-flamme diffère d'un coupe-feu en ce que ce dernier garantit, en plus, une protection thermique. Le classement pare-flamme d'un composant est exprimé en degrés qui correspondent à des durées de résistance étagées entre 15 minutes et 6 h.
Membrane imperméable (feutre asphalté, papier armé bitumé, polyéthylène micro-perforé ...) disposée sous un matériau de couverture ou sous un bardage pour conforter son étanchéité aux intempéries ; il ne doit pas faire obstacle à la diffusion de la vapeur d'eau. Dans le cas des maisons à ossature bois, la mise en place d'un pare-pluie en lés horizontaux à recouvrement peut faire partie de la peau externe des façades, sous leur parement.
Ensemble de lames montées sur un châssis horizontal disposé en saillie sur une façade, au-dessus des baies, pour créer des zones d'ombre et réduire l'insolation des locaux. Syn.: brise-soleil.
Feuille ou membrane généralement en papier kraft ou alu, disposée sur un isolant et destinée à arrêter le déplacement de la vapeur d'eau à travers une paroi. Le pare-vapeur doit être disposé sur la face intérieure (côté chauffé) pour éviter que des condensations ne se produisent dans les fibres.
Matériau de surface assurant la finition d'une paroi (plaquettes de brique, pierre ...)
Blocs parallèlepipédiques en béton, existent en plusieurs épaisseurs, utilisés pour la costruction des murs porteurs ou de cloisons de distribution.
Revêtement de sol en lames ou en plaquettes de bois composant le parement d'un plancher (à l'origine, le ,parquet désignait un enclos fermé par une clôture en planches)
dont les lames, à coupe droite, sont disposées en travées obliques alternées correspondant aux lambourdes.
ou parquet d'assemblage, ou parquet à la française, ou parquet Versailles, est composé de cadres assemblés à tenon et mortaise, entre lesquels sont embrevés des éléments de remplissage arasés ; ces parquets ont souvent donné lieu à des motifs complexes de figures géométriques entrelacées, rosaces, damiers, etc.
les lames sont parallèles dans une même direction. Ce type de parquet peut être posé à coupe perdue (lames aboutées sans recherche d'alignement des joints au droit des lambourdes), à coupe de pierre (joints alternés régulièrement, en liaison) ou à joints sur lambourdes.
disposé comme le parquet à bâtons rompus, mais dont toutes les lames sont à coupe d'onglet, permettant un alignement des joints des travées.
sont les parquets constitués de lames ayant subi un traitement de densification par imprégnation de résines. Ils conviennent pour des sols à usage public intensif, nécessitant une haute résistance à l'usure."
dits parquets vernis-usine, à emboîter côte à côte pour constituer des parquets flottants, sur lit de sable, sur des panneaux de particules, ou sur un isolant non compressible.
Ils sont constitués de longues lattes assemblées à rainure et à languette ; les lames peuvent aussi être à double rainure pour assemblage à fausse-languette
Sous forme de panneaux carrés de 125, 250 ou 300 mm de côté ; les lamelles ont en général 25 mm de large pour 8 mm d'épaisseur (5 mm pour des bois durs) ; elles sont réunies à joints vifs par contrecollage du parement
Largeur d'emmarchement d'un escalier, déterminée par le nombre d'usagers qui peuvent s'y croiser . Cote de passage, distance horizontale comprise entre les deux faces intérieures d'une huisserie de porte.
Semelle horizontale placée en bas de l'échiffre et formant l'assise d'un escalier: "Le patin repose sur un rang de pierres (ou de parpaings) qui l'isole du sol, et reçoit le pied du limon, le panneau déchiffre et le poteau ou le noyau des premiers retours".
Cour inteirieure, encadrée par du bâti.
Assemblage de bois par tenon à un seul arasement et mortaise ouverte ; la paume peut être carrée ou grasse. L'enture en paume est l'assemblage usuel de prolongation bout à bout de deux chevrons, de deux pannes, de deux solives.
Briques de verre translucides dont l'assemblage assure un passage de lumière sans permettre une vue directe.
1. Petit bâtiment isolé. 2. Partie de bâtiment formant saillie à l'extérieur d'un ensemble. 3. Bandeau de tôle ou de bois, plus ou moins ouvragé, rapporté sous le linteau d'une baie, pour masquer et protéger l'enroulement d'un store ou d'une jalousie. Le toit ou le comble en pavillon sont ceux qui, de plan rectangulaire, comportent une croupe à chaque extrémité.
Petit tasseau auquel est suspendue une charge légère. Le caisson placé à la base du toit peut être suspendu aux chevrons ou à la sablière par des pendillards.
Intersection de deux combles de dimensions différentes, dont les faîtages et les sablières respectifs ne sont pas situés au même niveau, et qui forment des noulets.
Outil de mesure permettant de calculer la résistance du sol. Un pénétromètre est constitué d'une tige munie d'une enclume.
Pièce de quincaillerie fixée sur une fermeture pour en assurer l'assemblage et sur un gond fiché dans le mur au bord du tableau d'une baie.
Structure composée de poteaux et de petites poutrelles à claire - voie généralement destinée à recevoir des plantes grimpantes et créer un espace ombragé.
1. matériaux : aptitude d'un corps à se laisser pénétrer et traverser par l'air, par la vapeur d'eau ou par l'eau à l'état liquide (s'applique aussi à d'autres phénomènes : perméabilité aux ondes sonores, perméabilité magnétique). L'imperméabilisation a pour objet de réduire la perméabilité à l'eau. 2. menuiserie : la perméabilité à l'air des menuiseries extérieures mesure la quantité d'air que peuvent laisser passer leurs feuillures, lorsque la pression extérieure (vent) est supérieure à la pression à l'intérieur des locaux ; elle doit être aussi réduite que possible. Les menuiseries font l'objet d'une classification suivant la quantité d'air qu'elles laissent passer en une heure pour une pression extérieure de 100 Pa (pascals)
Expression de la quantité de vapeur d'eau qui peut traverser une unité de surface d'une paroi en une unité de temps, lorsque la différence de pression de vapeur entre les deux ambiances séparées par cette paroi est une unité de pression.
Un permis de construire est obligatoire pour toute construction nouvelle ou travaux exécutés sur des constructions existantes visant à en changer la destination, modifier leur aspect extérieur ou bien créer des surfaces supplémentaires(article L421-1C Code de l'urbanisme). C''est le maire qui instruit le dossier si la commune dispose d''une carte communale ou d'un Plan local d''urbanisme (PLU), sinon, c''est le préfet. Il faut pour l''obtenir, adresser une demande en quatre exemplaires à la mairie, par lettre recommandée avec AR.
Encadrement et traverses en bois donnant l'aspect de petits carreaux (une face ou deux faces).
La nappe phréatique est la nappe d'eau souterraine dont il est nécessaire de connaître l'existence et le niveau haut lors de la conception de constructions en sous-sol.
élément d'une fondation profonde sur laquelle on vient appuyer l'ouvrage.
Ensemble de fils électriques partant du centre d'une dalle et qui rayonnent vers les interrupteurs.... Ce dispositif est noyé dans le béton de la dalle.
Partie triangulaire qui clôt l'extrémité d'un combien à deux pentes.
Support composé d'un ensemble de pilots solidarisés par des moises. Les pilotis sont établis dans les terrains meubles et aquifères, pour porter des ouvrages qui concernent, le plus souvent les travaux publics, tels que des piles de ponts. Foncés dans le sol, les pilots sont arasés ou recépés, pour recevoir un quadrillage de madriers ou de longrines qui porte l'ouvrage. Un pilotis de remplage, ou de retenue, est celui qui sert uniquement à stabiliser un terrain à proximité d'un ouvrage d'art ou d'un édifice.
Opération consistant à matérialiser, par des piquets, les limites d'un terrain ou d'un ouvrage à réaliser.
1. Action, art de plaquer. 2. Mince feuille de bois destinée à être plaquée.
1. Surface plane et généralement horizontale qui, dans une construction, forme la partie supérieure d'un lieu couvert. 2. Plafond à la française, plafond composé de solives apparentes, généralement en Chêne de section carrée ou rectangulaire, et régulièrement espacées d'une distance égale à l'épaisseur. Ces solives peuvent être peintes et/ou moulurées. 3. Plafond rampant, plafond construit sous un escalier.
Les plafonds rampants sont des plafonds qui suivent la pente du toit. On les trouve pour les combles aménagées dans le cas des toits à forte pente (nord de la Loire, régions montagneuses), mais aussi dans le cas du rez-de-chaussée dans le cas des toits à faible pente des maisons du midi (sud-est ou sud-ouest de la France).
(voir PLU), Document fixant les règles générales et les servitudes d'utilisation des sols d'une commune. Pour chaque zone définie le P.O.S. fixe le Coefficient d'occupation des sols (C.O.S.) qui détermine la densité des constructions autorisée.
Plan présentant les limites du terrain et son orientation, l'implantation de la construction par rapport aux limites du terrain, le tracé des voies de dessertes et les raccordements. Le plan masse fait figurer le plan des toitures de la construction.
Plan indiquant les implantations précises des réseaux et des installations techniques, mis à jour à la fin des travaux pour tenir compte des modifications éventuelles apportées en cours de chantier.
Plan permettant de situer le terrain concerné par rapport à la commune dans lequel il s'inscrit.
planches en bois horizontales se chevauchant qui permettent de protéger le mur des intempéries
Bord latéral d'une toiture, limitant un pan de couverture sur ses côtés
Paroi horizontale composant le sol d'un étage, ses éléments constitutifs sont : - Une ossature (poutres, poutrelles, solives), qui reporte vers les appuis (murs ou poteaux) le poids propre du plancher et les surcharges qu'il doit supporter sans fléchir, avec une marge de sécurité : cloisons, mobilier, équipements et occupants ; la flèche admissible en charge est en général limitée à 1/300e de la portée. - Un remplissage entre ces éléments d'ossature, s'ils ne sont pas jointifs entrevous, hourdis, voûtains. - Un ouvrage plan qui forme le support du revêtement de sol : dalle de compression ou de répartition, chape de mortier de ciment, aire de plâtre, gîtage de lambourdes.
Le Plancher Rayonnant Electrique ou PRE est un procédé de chauffage électrique direct. Le PRE est composé essentiellement d'un élément chauffant électrique incorporé dans une chape flottante armée ou posé sur celle-ci, inférieure ou égale à 5 cm d'épaisseur, désolidarisée thermiquement et mécaniquement du bâti et reposant sur un isolant thermique servant à orienter le flux de chaleur vers le local à chauffer.
Le plancher chauffant à circulation d'eau: un circuit d'eau chaude serpente dans le plancher pour chauffer la surface du sol.
Une planelle (appelée aussi planelle de rive) est un bloc de béton (sorte de petit parpaing), de béton cellulaire ou de terre cuite.
Le plan de façade montre l'aspect général de la construction, vue de l'extérieur et sur toutes les faces (façade principale, façade arrière, pignons gauche et droit). Le plan de coupe représente une vue verticale de l'intérieur de la maison en précisant la hauteur et la forme de la maison. Les plans d'aménagement intérieur indiquent la forme, la surface des pièces, le nombre et l'emplacement des ouvertures.
Surface plane et stabilisée obtenue après terrassement et compactage.
Système d'épuration des eaux usées, à la sortie d'une fosse septique et qui comporte un bac étanche peu profond, planté d'arbustes avides d'eau. Utilisé en présence d'un sol naturel imperméable.
Assemblage de produits plats tels que : tôles lisses, striées ou à larmes (raidies ou non), bacs nervurés, caillebotis, etc., utilisés pour constituer l'aire supérieure d'un plancher, d'une passerelle ou d'un tablier de pont. La portée des éléments de platelage est généralement égale à l'intervalle régnant entre deux éléments consécutifs de l'ossature. Il est cependant avantageux quant aux flèches de faire porter de façon continue l'élément de platelage sur plusieurs appuis consécutifs : 1. Plancher en bois brut, destiné à recouvrir le tablier d'un pont ou d'une passerelle. 2. Ensemble des plateaux posés à plat pour former le plancher des échafaudages.
1. Plaque d'assemblage disposée aux extrémités des poteaux ou des poutres, fixée par soudage ou autre moyen dans un plan le plus souvent perpendiculaire à l'axe longitudinal de la pièce. Plaque d'extrémité de tronçon de poteau, dont l'assemblage avec celle du tronçon consécutif assure la continuité mécanique de l'ensemble constituant le poteau. 2. Plaque d'assemblage soudée à l'extrémité d'une pièce de métal, et destinée à assurer sa liaison avec une autre pièce, de bois ou de métal.
Résultat de l''équation suivante : nue-propriété + usufruit
Espace entre un plafond suspendu et la toiture ou le plancher sous lequel il est établi.
Chacune des faibles épaisseurs de bois dont la superposition orthogonale donne, après collage, le contreplaqué . "un contreplaqué à 5 ou 7 plis".
1. Bille de bois débitée en plateaux, et reconstituée dans sa forme initiale avec interposition d'épingles qui favorisent la circulation d'air pour le séchage. 2. Dé en béton utilisé comme système de fondation.
Lrave; affecter à des charges ou à des surcharges des coefficients (dite de pondération), en tenant compte de leur possibilité d'action simultanée, de façon que l'ouvrage affronte le même risque face à différentes combinaisons de chargement.
Transmission parasite du son résultant, par exemple, d'un passage de tuyaux dans un mur ou dans un plancher, ou de la présence d'un aérateur.
Rupture de continuité dans l'isolation d'un mur ou dans l'étanchéité d'un châssis de fenêtre. Zone ponctuelle ou linéaire qui, dans l'enveloppe d'un bâtiment, présente une moindre résistance thermique, du fait du phénomène de convergence / divergence des flux (concentration vers les points de faible résistance). Les ponts thermiques réduisent l'efficacité d'une isolation. Les plus fréquents sont les abouts de planchers et de murs, les jonctions de parois en général, les ossatures et chaînages de béton, coffres de volets roulants, huisseries de baies (surtout métalliques); on peut les détecter par spectrographie des parois extérieures.
1. Lieu couvert placé en avant de la porte d'entrée d'un édifice. 2. Comble élevé au-dessus d'un portail ménagé dans un mur de clôture.
1. Partie d'une poutre ou d'une construction se prolongeant au-delà des appuis. 2. En porte-à-faux, en dépassement par rapport à un point d'appui : " les encorbellements et les auvents sont construits en porte-à-faux ".
Qualifie un élément de charpente (poteau, poutre, etc.) qui, par son emplacement, son équarrissages ou sa structure, fournit un appui stable et supporte une partie de la construction.
Système de structure formé d'éléments à âme, pleine, triangulés ou lamellés-collés : " le Portique peut être à deux articulations (et est alors composé d'une poutre avec contre-flèche et forme de pente encastrée à ses deux extrémités sur deux poteaux articulés au sol), ou à trois articulations ".
Phorizontale ou oblique qui s'exerce latéralement contre une structure ou une paroi verticale ( piédroit de voûte, mur de soutènement...).
Ensemble des poutres assemblées qui composent l'ossature porteuse horizontale d'un plancher. Assemblage des poutres d'une charpente (on dit parfois poutrage).
1. Élément de structure, en principe horizontal, recevant des charges verticales. 2. Pièce de bois massif de fort équarrissage et aux dimensions hors commerce, ou assemblage de pièces selon diverses techniques (triangulée, à âme pleine, lamellé-collé), destinés à franchir de grandes portées et à supporter des charges diverses en leur fournissant un appui dégagé du sol : " une poutre peut être à inertie constante ou variable, sur deux appuis, continue ou sous-tendue ". 3. Poutre maîtresse, poutre principale (d'un solivage par exemple).
Petite poutre en béton armé ou précontrainte ou non reposant sur les murs ou longrines afin de servir de support aux hourdis et constituer un plancher.
Les poutrelles reconstituées soudées (PRS) sont des profils de grande hauteur, réalisés par soudage en forme de I ou de H ou selon d'autres géométries particulières. L'intérêt des PRS est de pouvoir fabriquer des produits sur mesure avec une ou plusieurs nuances d'aciers (nuances différentes entre l'âme du profil et les ailes). Les poutrelles alvéolaires ou ajourées, que l'on classe dans cette catégorie, sont obtenues à partir de poutrelles laminées à chaud, par découpage de l'âme selon une ligne polygonale ou circulaire. Elles sont ensuite reconstituées par soudage des deux éléments dent à dent, créant ainsi des alvéoles dans l'âme de la poutrelle.
Encadrement d'une ouverture industrialisée. Généralement en béton ou en métal galvanisé
Très comparable à l'hypothèque, c''est une garantie prise par l''établissement de crédit octroyant le prêt immobilier pour l''acquisition d''un bien existant. Elle ne peut pas être utilisée dans le cadre d'une vente en l'état futur d'achèvement ni d'une construction de maison neuve. Elle ne joue pas non plus pour un crédit relais ou le financement de travaux.
Lorsque le gel pénètre sous des fondations dans un sol saturé d'eau, il y a gonflement qui peut déstabiliser les fondations. Pour se protéger du gel du sol, les fondations doivent être à une profondeur minimale fonction de la région de construction. Au minimum, la profondeur est de 50 cm pour l'extrémité ouest de la France.
Avant-contrat qui précède l''acte de vente définitif et précise les conditions du futur achat. Il contraint le vendeur à réserver son bien pendant un certain temps, dit délai d''option. En contrepartie, ce dernier reçoit généralement de l''acheteur une indemnité d''immobilisation.
Puits destiné à la récupération et à l'évacuation des eaux de pluie sur un terrain permèable.
Un puits en béton, armé ou non, ressemble à un gros pilier. Il transmet les charges au sol de fondation.
Le puits canadien consiste à faire passer, avant qu'il ne pénètre dans la maison, une partie de l'air neuf de renouvellement par des tuyaux enterrés dans le sol, à une profondeur de l'ordre de 1 à 2 mètres. En hiver, le sol à cette profondeur est plus chaud que la température extérieure : l'air froid est donc préchauffé lors de son passage dans les tuyaux. Avec ce système, l'air aspiré par la VMC ne sera pas prélevé directement de l'extérieur (via les bouches d'aération des fenêtres), d'où une économie de chauffage. En été, le sol est à l'inverse plus froid que la température extérieure : ce "puits" astucieux va donc utiliser la fraîcheur relative du sol pour tempérer l'air entrant dans le logement.
Utilisé sur terrain perméable pour évacuer les effluents provenant d'une fosse septique.
Partie non recouverte d'un élément de couverture (tuile, ardoise...)
Moulure dont la section forme un quart de cercle.
1. Le quartier de voûte désigne chaque portion d'une voûte d'ogives comprise entre deux arêtes convergeant vers la clef (s'il est en berceau, ou redivisé par des arêtes multiples, le quartier est aussi dit canton) ; on distingue le quartier plein-cintre et le quartier biais ; selon l'axe de sa ligne de faite par rapport au vaisseau, on distingue les quartiers longitudinaux, transversal, rayonnant; le quartier incliné est celui d'une voûte rampante. 2. Dans le débit en plots (sur dosse), le quartier est le plateau central, qui comporte le coeur ; les plateaux qui l'encadrent sont les faux-quartiers. Le débit sur quartier, ou sur maille, consiste à refendre les billes en quatre quarts longitudinaux, puis à Prélever les planches alternativement sur un rayon et sur l'autre ; il est réservé aux bois de qualité dont on veut mettre en valeur la maillure. 3. Le quartier tournant est la portion d 'escalier à marches balancées correspondant au changement de direction de sa ligne de foulée. 4. Donner quartier ; ou faire faire quartier à une poutre ou à une pierre de taille, c'est basculer ces pièces d'un quart de tour, de sorte qu'elles reposent sur une autre face.
1. Queue d'aronde, assemblage en forme de queue d'hirondelle, réalisé par une entaille et un tenon plus large à l'extrémité qu'au collet : " l'assemblage à d'aronde résiste à la traction ". 2. Queue de billard, pièce de bois (plus particulièrement une planche ou une volige) dont les rives ne sont pas parallèles entre elles. 3. Queue de carpe, extrémité d'une ferrure d'ancrage fendue et écartée, pour augmenter sa résistance à l'arrachement. 4. Queue de cochon, sorte de tarière dont l'extrémité se termine par une vrille. 5. Queue de morue, forme particulière d'un comble, déterminée par deux arêtiers et une noue qui convergent vers un même point de la sablière. 6. Queue de vache, saillie des chevrons, moulurée ou non, et apparente en sous-face de la couverture.
Travaux effectués sur votre terrain pour raccorder la maison aux réseaux publics (électricité, gaz, téléphone, ...). A ne pas confondre avec les branchements.
Élément de fondation fait d'une dalle en béton armé. Ce type de fondation est utilisé dans le cas d'un sol de résistance faible. Celui-ci nécessite une étude particulière : la dalle doit être en effet suffisamment épaisse et suffisamment armée pour pouvoir limiter les risques de tassements différentiels (à ne pas confondre avec un dallage sur terre-plein).
Enduit étalé sur une surface brute pour l'homogénéiser avant la mise en place d'un revêtement de finition.
Rattraper les irrégularités ou les défauts qui peuvent subsister sur une surface (béton le plus souvent) pour la rendre lisse.
Pièce plate, L ou T ou demi-profilée, que l'on place sur les poutres ou les poteaux d'une ossature pour éviter le flambement de l'âme et simultanément, parfois, le pliage élastique transversal des semelles si elles sont larges. Les raidisseurs sont le plus souvent placés perpendiculairement au moins à une membrure, ainsi qu'au droit des efforts à transmettre. Contrairement au renfort, le plat (ou l'âme) du raidisseur est disposé perpendiculairement à l'âme qu'il raidit.
Protection d'un ouvrage donnant dans le vide. En bois, métallique ou en plastique. A également un aspect esthétique.
Plafond incliné selon la même pente que la toiture.
La rampe d'accès désigne, sur un terrain en pente naturelle ou crée par un terrassement, la jonction entre la voirie publique et le garage en sous-sol d'une habitation.
Se dit de la préparation des fonds d'une façade neuve, et du nettoyage d'une façade ancienne.
Tout chantier de construction de maison individuelle s''achève par la réception des travaux, c''est-à-dire une visite contradictoire des lieux entre le propriétaire et le constructeur. Ce moment constitue le point de départ des différentes garanties couvrant les malfaçons.
C'est l'acte par lequel le maître d'ouvrage déclare recevoir les travaux (avec ou sans réserves) en présence du constructeur. Elle fait l'objet d'un procès verbal de réception, et constitue le point de départ des différents délais de garantie.
le fait de repérer les éléments d'un ouvrage notamment la position des réseaux enterrés.
En cas de prêt d'argent à un parent ou à un ami, la prudence recommande de rédiger et de signer une reconnaissance de dette précisant en chiffres et en lettres le montant de la somme prêtée, comme le prescrit la loi (article 1321 du code civil). C''est le seul mode de preuve de la réalité de la créance.
Changement de plan dans un ouvrage (ex. fondations sur des plans différents, mur en retrait). Découpe dans une pièce de charpente, en vue d'un assemblage. Décalage entre des façades non alignées.
Mur intermédiaire porteur servant à réduire les portées en augmentant les appuis en planchers.
Résistant aux hautes températures.
Mouvements de terre permettant d'homogénéiser les surfaces et de compenser les dénivellations d'un terrain.
Petite maçonnerie qui permet d'accéder aux canalisations (égouts) enfouies dans le sol.
Regard comportant un siphon pour éviter les remontées d'odeurs provenant d'effluents d'eaux usées.
Le regingot est la partie de l'appui de fenêtre et/ou de porte qui supporte la traverse basse de la fenêtre et/ou de la porte.
Elément maçonné de même dimension qu'un ouvrage, permettant d'en augmenter la hauteur, (en général des regards)
Masse de terre que l'on déplace pour surélever un terrain ou boucher un trou
Possibilité offerte à l''emprunteur de rembourser avant son terme un prêt, en totalité ou en partie. Le contrat de prêt peut seulement interdire les remboursements égaux ou inférieurs à 10 % du montant initial emprunté (sauf s'il s'agit de son solde). En matière de crédit immobilier, le contrat peut toutefois prévoir le paiement d''une indemnité pour remboursement anticipé. Elle ne peut être supérieure à la valeur d'un semestre d'intérêts sur le capital remboursé au taux moyen du prêt et ne doit pas dépasser 3 % du capital restant dû avant le remboursement.
La rente viagère est versée au vendeur chaque mois ou chaque trimestre, comme le définit le contrat de vente d''un bien en viager, jusqu''à son décès. Cette rente est fixée par le notaire en fonction de la valeur du bien, du montant du bouquet, de l''âge et du sexe du vendeur.
Remarque notifiée lors de la réception d'un ouvrage pour signaler des désordres ou des malfaçons.
La résidence principale est le logement où son occupant réside effectivement plus de huit mois dans l'année, avec sa famille.
Lecirc;br>Petit passage qui sépare deux pièces.
Travaux tous corps d'état hors structures porteuses (gros oeuvre).
Elément de transmission d'efforts destiné à augmenter l'aire de la surface de répartition des charges : semelle de fondation notamment.
En partie basse des fondations, en béton armé, elles sont situées sous les murs porteurs et les poteaux.
Semelle de fondation placée sous un poteau, transmettant une charge ponctuelle.
Elément de transmission de charges d'un poteau sur des pieux.
Les servitudes sont des contraintes imposées à une propriété limitant la liberté du propriétaire. Elles sont de deux ordres : publique ou de voisinage. Beaucoup sont réglementées par des textes légaux (codes civil, rural et d''urbanisme).
A la base d'une porte, par sa pente, permet le rejet des eaux vers l'extérieur.
Dispositif placé avant la chute des appareils sanitaires, permettant d'éviter les montées de mauvaises odeurs des égouts, sans empêcher...
Une société civile immobilière (SCI) regroupe au moins deux personnes qui se sont associées pour acquérir, construire, attribuer ou vendre un ou plusieurs biens immobiliers. Les associés sont propriétaires uniquement de parts sociales (sociétaires), c''est la SCI qui est juridiquement propriétaire du patrimoine immobilier.
Coffrage permettant de dissimuler des canalisations apparentes.
Garnissage dressé en mortier sur la couverture de la maison pour assurer l'étanchéité aux liaisons avec des parois verticales.
Pièces de bois structurant les planchers et reposant sur les structures (poutres ou murs porteurs)
Appareil servant à mesurer l'intensité des sons.
Partie basse d'une construction prenant appui sur les fondations et servant de base résistante pour l'élévation des murs de la maison.
Élément en maçonnerie placé en toiture et renfermant un ou plusieurs conduits de fumée.
Elément en maçonnerie ou métallique qui permet, en extérieur, l'évacuation des fumées de cheminée ou de chaudière.
Tout espace se trouvant sous une pente. Désigne habituellement un réduit dans le comble ou la partie située sous un escalier. .
Travaux se rapportant aux fondations.
Infrastructure permettant de dégager sous l'habitation un volume annexe enterré, (garage, local technique, etc..)
Construction destinée à résister à la poussée des terres. Généralement en béton armé.
Loi Solidarité et Renouvellement Urbain Cette loi, publiée en novembre 2000, réforme en profondeur la politique d'urbanisme puisqu'elle impose...
Plâtre très mince avec glycérine, armé de fibres, utilisé pour les moulages légers et les faux plafonds.
Les blocs STEPOC sont des blocs de coffrage en béton, calibrés, posés à sec avec remplissage de béton de granulats courants et sont destinés à la réalisation de murs porteurs ou non porteurs d'ouvrages de toute nature. L'absence de mortier de pose diminue considérablement les temps de mise en oeuvre quelles que soient les conditions climatiques. Avantages : L'avis technique STEPOC autorise le coulage du béton sur une hauteur d'étage. Le système permet un pré-positionnement des armatures dans le coffrage béton.
Poudre de craie, de plâtre très fin, de chaux éteinte, de marbre liée à de la colle qui s'applique comme un enduit et imite le marbre.
Structures situées en surface au dessus du niveau du sol.(en opposition à l'infrastructure)
Surface de plancher calculée après déduction de l'emprise des murs, des cloisons, des caves, des sous sols, des balcons et locaux dont la hauteur est inférieure à 1,80m.
Ensemble des surfaces construites y compris emprise des murs et cloison et déduction faite des surfaces extérieures et des surfaces non aménageables.
Ensemble de toutes les surfaces construites à tous les niveaux y compris emprise des murs et cloisons, combles, sous sols, balcons...
Comprend les composantes fondamentales du bâtiment, comme l'enveloppe thermique, les systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation (CVC), l'éclairage (naturel ou électrique), voire les occupants et leurs activités.
Comprend les systèmes de chauffage, ventilation et climatisation (CVC) et l'éclairage électrique (incluant les systèmes de contrôle).
Épaisseur d'un mur dans l'ouverture d'une fenêtre en façade.
Obligatoirement joint à l''offre préalable de crédit, il fait apparaître, pour chaque mensualité de remboursement, le montant des intérêts, des assurances et le capital restant dû.
Coffret regroupant les départs des réseaux et des fusibles.
Rideau métallique placé devant le foyer de la cheminée.
Tout A l'Egout, réseau public d'assainissement des eaux usées.
Se dit d'un revêtement (béton, plâtre, enduit....) étendu à l'aide d'une planche munie d'un manche sur une de ses faces.
Elément vertical en bois ou métal rapporté sur un tableau de baie ou le dormant correspondant pour fixer les attaches de persiennes
Appareil permettant de récupérer des échantillons de sol dans le but de les analyser qualitativement.
I 5 plis de feutres saturés d'asphalte.
Il s'agit des limites admissibles entre les dimensions prévues en théorie et ce qui est réalisé.
Carreaux en terre cuite utilisés en revêtement de sol.
La tontine permet à deux ou plusieurs personnes, qu''elles soient ou non de la même famille, d''acheter en commun un bien immobilier. Lors du décès de l''une d''elles, la propriété est transmise aux autres survivants, et ainsi de suite jusqu''au dernier d''entre eux qui reste en vie. La clause de tontine assure ainsi la transmission d''un bien dans la communauté des signataires.
Ouverture munie d'un panneau amovible permettant la visite et la réparation des canalisations (elle sont placées sur les gaines, ou le tablier des baignoires, elles peuvent permettre l'accès au vide sanitaire...)
Espace situé entre 2 éléments de structure (fermes, poteaux, poutres, murs...).
Terme défissant un choix technologique concernant la structure d'une poutre, d'un poteau, d'une ferme, dans laquelle l'âme pleine (ou les traverses de liaison) est remplacée par un réseau triangulé de barres secondaires. C'est également un matériau constitué d'un quadrillage de fils assemblés en réseau maillé, pour servir de grillage ou de clôture, ou d'armature pour les bétons ou les enduits.
Armature de faible section utilisée dans les dalles ou les murs en béton armé.
Ouverture dans les planchers généralement faîte pour passer l'escalier.
Partie pleine entre deux ouvertures.
Tuile comportant une petite 'cheminée' obligatoire pour sortie VMC, hotte et ventilation de fosse septique.
Tuile traditionnelle dans le sud de la France.
Tuile comportant un orifice et utilisée afin de ventiler les combles.
Tuile avec un rabat vertical et servant à habiller les pignons.
Tuile posée à la pointe des toits. Peut être scellée ou posée sur closoir.Voir faîtage
10 à 13 tuiles au m2. Généralement en béton.
Appelée tuile à emboîtement, elle permet, par sa forme , d'assurer une étanchéité tout en minimisant le recouvrement. De ce fait, on utilise moins de tuiles au mètre carré et ce sont les tuiles les plus économiques pour des couvertures dont la pente dépasse les 22%
18 à 20 tuiles au m². Généralement en terre cuite, existe en de nombreux modèles, avec ou sans cotes (reliefs).
Il s'agit d'un classement concernant la performance des carrelages. Chaque lettre est suivie d'une cotation définissant un niveau de résistance : * U : résistance à l'usure (cotation 2 à 4) * P : résistance au poinçonnement (pieds ou roulettes de meuble) (cotation 2 et 3) * E : résistance à l'eau (cotation 1 à 3) * C : résistance aux produits chimiques d'entretien (cotation 1 et 2). Il ne s'agit pas de réclamer systématiquement la cotation la plus élevée au moment du choix, mais d'adapter votre choix en fonction de l'utilisation de chaque pièce, par exemple U2P2E2C2 en cuisine.
Dour, puis est extrait dans les pièces dites humides (salle de bain, cuisine, ...). A la différence de la VMC double flux, l'air neuf n'est pas préchauffé, ni filtré. Les débits d'extraction sont fixes, sauf dans la cuisine qui peut déclencher un grand débit manuel.
Le principe est le même que pour la VMC double flux statique mais l'échangeur est remplacé par une PAC (pompe à chaleur) réversible : on peut alors choisir de chauffer ou rafraîchir l'air insufflé dans les pièces principales.
L'air neuf, prélevé à l'extérieur, est insufflé et éventuellement filtré dans les pièces principales après être passé dans un échangeur, où il croise, sans jamais pouvoir y être mélangé, l'air vicié extrait des pièces de service et rejeté à l'extérieur. Une partie de la chaleur contenue dans l'air vicié est ainsi transférée à l'air neuf pour le préchauffer. Ne condamnez jamais les bouches de ventilation. Cela affecterait votre confort et créerait des nuisances : condensation, moisissures, odeurs...
Construction légère très vitrée réalisée à partir de la maison.
Surface vitrée de grande dimension située en toiture ou en façade.
Se dit d'un terrain sur lequel les travaux préalables nécessaires à la construction (VRD : voirie, réseaux...) ont déjà été réalisés.
Vide laissé entre le sol et le dessous de la première dalle. Le vide sanitaire doit être d'une hauteur minimale de 20cm et ventilé.
Vitrage permettant d'améliorer l'isolation thermique. Il est constitué généralement d'une lame d'air enfermée entre deux ou trois vitres.
Mince planche en bois utilisée comme latte sur la charpente, sur laquelle sont clouées les ardoises ou les tuiles.
Ensemble de voliges (planches minces en bois) sur lesquelles sont fixées les couvertures des toits.
Ce terme désigne les raccordements indispensables pour transformer un terrain "nu" en terrain équipé, viabilisé : (gaz, électricité, eau, PTT, égouts, télévision). Réseaux extérieurs à l'habitation.
Une vue désigne toute ouverture par laquelle peuvent passer la lumière, l''air et le regard. C''est le cas des fenêtres, des balcons, terrasses, escaliers et des lucarnes sur les toits.
dessin représentant une façon de visualiser le projet; un point de vue. Le plan est l'une d'entre elles, tout comme les coupes, les élévations et les perspectives de toutes sortes.
Se dit d'un insecte qui se nourrit de bois, tel que le capricorne des maisons, les lyctus, les termites, les vrillettes etc.